mercredi 30 septembre 2009

Le rapport 2009 de Transparency International est arrivé

Comme chaque année l’organisation Transparency International nous propose son rapport sur la corruption dans le monde. Cette année le secteur privé est « à l’honneur » si on peut dire. On y apprend que les pots-de-vin versés à des politiciens corrompus et à des fonctionnaires d’État ont atteint jusqu’à 40 milliards de dollars par an. La corruption augmenterait les coûts des projets d’au moins 10 %.
Un chapitre est consacré à « la corruption et le secteur informel en Afrique subsaharienne » (p.308). En 2005, l’économie souterraine dépasse 40 pour cent des PIB officiels (50 % au Nigeria et en Tanzanie). Gavin Hayman, directeur de campagnes chez Global Witness, analyse la situation comme suit : « En 2006, les exportations de pétrole et de minéraux de l’Afrique ont atteint environ 249 milliards de dollars, soit près de huit fois la valeur des produits agricoles exportés (32 milliards de dollars) et près de six fois la valeur de l’aide internationale (43 milliards de dollars) [….] S’il était employé à bon escient, cet argent pourrait fournir l’une des meilleures occasions en une génération de sortir de leur pauvreté bon nombre des citoyens les plus démunis et les plus déshérités de la planète. L’histoire prouve, toutefois, étrangement, que les pays qui dépendent des revenus de l’exploitation pétrolière et minière tendent, à de rares exceptions près, à être pauvres, mal gérés et enclins à une instabilité violente : la « malédiction des ressources » est désormais un phénomène amplement étudié. »
Le document propose également des rapports par pays. Les cas du Burundi, du Cameroun, de l’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Rwanda et du Zimbabwe sont abordés. Ci-dessous le classement des 5 premiers pays, celui de la France et celui des pays d’Afrique sub-saharienne.

Indice de perception de la corruption 2008 (tel que le ressentent les milieux d’affaires et les analystes nationaux) :
1 Danemark
2 Nouvelle-Zélande
3 Suède
4 Singapour
5 Finlande
24 France
36 Botswana
41 Maurice
47 Cap-Vert
54 Afrique du Sud
56 Seychelles
61 Namibie
69 Ghana
78 Swaziland
81 Burkina Faso (1er pays francophone)
87 Madagascar
90 Sénégal
94 Lesotho
96 Bénin
97 Gabon
101 Mali
103 Djibouti
107 Rwanda
108 Tanzanie
116 Malawi
118 Mauritanie
119 Niger
120 Zambie
122 Nigeria
123 São Tomé-et-Principe
124 Togo
126 Érythrée
127 Éthiopie
132 Mozambique
135 Ouganda
134 Comores
138 Libéria
141 Cameroun
148 Kenya
152 République centrafricaine
153 Côte d’Ivoire
158 Angola
160 Burundi
161 Congo, République du
162 Gambie
163 Guinée-Bissau
164 Sierra Leone
170 Zimbabwe
171 Congo, République démocratique du
172 Guinée équatoriale
173 Tchad
174 Guinée
175 Soudan
180/180 Somalie
Et le rapport de préciser : « La pauvreté ne doit toutefois pas nécessairement enfermer un pays dans une spirale descendante de mauvaise gouvernance et de privation économique. […] le Botswana, le Cap-Vert, […] continuent d’afficher des niveaux relativement faibles de corruption perçue malgré leurs revenus relativement bas. Certains de ces pays peuvent donc être source d’inspiration en faveur de réformes. Dans le même temps, plusieurs pays riches en ressources naturelles obtiennent des résultats particulièrement médiocres. Ceci illustre le phénomène bien connu de la malédiction des ressources. »

A vos agendas et....librairies !

22/10/2009, 17:30-19:00, IFRI : « Les perspectives pour une gouvernance démocratique en Guinée Conakry », Conférence autour de : Sidya Touré, ex-Premier ministre de Guinée, président de l'Union des Forces Républicaines (UFR) Guinée, Alain Antil, responsable du programme Afrique subsaharienne à l'Ifri
13/10/2009, 11h00 - 19h00, CERI, « Religions et conflits », nous nous intéresserons plus particulièrement à la table ronde de 14h : « Les conflits religieux existent-ils ? », Jean-Pierre Filiu de Sciences Po sur l’Islamisme et Murray Last, de l’University College, Londres sur le Nigéria

7/10/2009, 19h30 : Collège des Bernardins (Petit Auditorium), 18 - 24 rue de Poissy, Paris, avec Henri Hude, « Les problèmes éthiques posés par les nouveaux conflits »

Et toujours,
Les lundis de l'IHEDN : "La puissance et l'influence de la France de demain. Quelle stratégie extérieure ?" le 12 octobre avec Monsieur Nicolas TENZER Haut fonctionnaire, directeur de la revue Le Banquet, auteur de nombreux rapports officiels Président d'Initiative pour le développement de l'expertise française à l'international et en Europe (IDEFIE) Auteur de Quand la France disparaît du monde (Grasset, 2008)

Frédéric Lasserre: "Les guerres de l’eau. L’eau au cœur des conflits du XXIe siècle"
Changements climatiques, pollution, surpopulation, la rareté de l’eau et sa mauvaise répartition sur la terre est une source croissante de tensions. Aujourd’hui 1,7 milliards de personnes manquent d’eau douce et sont au dessous du seuil de rareté établi par l’ONU. En 2025, elles seront 2,4 milliards. Que se passera-t-il lorsque l’eau s’épuisera à certains points du globe ? Déjà des conflits éclatent pour le contrôle de l’eau. En Israël, la volonté de s’approprier les eaux du Jourdain a été l’une des causes de la guerre des 6 jours. A qui appartient le Nil ? Le Tigre et l’Euphrate, sont source de tensions entre la Turquie, la Syrie et l’Irak. L’Hindus est l’objet d’un bras de fer entre les frères ennemis pakistanais et indiens. Les Etats-Unis doivent face à une pénurie d’eau croissante à l’ouest et lorgnent sur l’eau du Canada… L’eau sera-t-elle au coeur des conflits du XXIème siècle ? Une chose est certaine : il importe d’agir pour gérer une rareté croissante. Il ne reste que peu de temps avant que la pénurie d’eau ne devienne le catalyseur de tensions bien plus vives que celles que nous connaissons depuis le XXème siècle.
Paris, Delavilla, 2009. 250 pages, 14 x 22 cm, broché. 17 €

Bertrand Badie & Dominique Vidal (dir.): "Le grand tournant ? L’état du monde 2010"
Rarement le monde a changé aussi rapidement autour de nous. En quelques mois, le président Barack Obama a marqué, au moins verbalement, la rupture avec son prédécesseur. Le krach financier s'est transformé en crise économique et sociale mondiale, montrant à quel point le temps de la souveraineté avait cédé la place à celui de l'interdépendance - même si la fragmentation et le " chacun pour soi " restaient la tentation suprême. La poussée de l'Inde et de la Chine, le retour de la Russie, les ambitions du Brésil et de l'Afrique du Sud éprouvent la volonté occidentale de renforcer son hégémonie. S'agit-il pour autant d'un " grand tournant " ? A travers 50 analyses, rédigées par les meilleurs spécialistes du champ international, L'état du monde 2010 éclaire cette question décisive pour l'avenir.
Paris, La Découverte, 2009. 335 pages, 16 x 24 cm, broché.20,90 €

mardi 29 septembre 2009

Exportations d'armement de la France : une hausse significative de l'Afrique


Hier matin le ministère de la Défense a rendu public le rapport annuel, transmis au Parlement, sur les exportations d'armement de la France en 2008 (à lire ICI). On y apprend que les livraisons ont dégringolé de 7,69 milliards d'euros en 2004 à 3,17 milliards en 2008. Les prises de commande, elles, ont reculé de 8,15 milliards d'euros en 2000 à 6,58 milliards en 2008. La France, qui avait perdu sa place de troisième exportateur mondial en 2006 au profit de la Russie, se maintient au quatrième rang, avec 7,7% de parts de marché.
Le porte-parole du ministère de la Défense évoque une "montée importante des Amériques" et une croissance significative de l'Afrique. Au regard des chiffres il s’agit principalement de l’Afrique du Nord puisqu’en 2008 le Maroc faisait parti des trois premiers clients (avec le Brésil et l’Arabie Saoudite) pour l’achat de frégates. Dans les 10 premiers pays africains classés en fonction du montant des autorisations d’exportation de matériels de guerre délivrées en 2008. On retrouve non sans étonnement l’Afrique du Sud (83234933€), le Tchad (12 979 250€)…et les pays francophones (Bénin, Cameroun, Djibouti, Maurice, Mauritanie) mais aussi des pays qui ne font pas parti du pré carré français : Zambie (10 446 000€), Botswana (2 008 100€) et l’Ethiopie (663 827€). On retrouve également le Kenya à qui la France a livré pour 25.8 millions d’euros de matériel entre 2004 et 2008.
Les deux cartes ci dessous du site Géo-phile.net complètent ces observations.

dimanche 27 septembre 2009

2010 : des élections à gogo


Parce que les transitions démocratiques sont un enjeu pour beaucoup de pays africains, je vous propose un calendrier des élections qui se dérouleront dans les mois à venir. Et l’année qui arrive s’annonce chargée. Pas moins de 21 pays éliront présidents, députés...La plupart de ces Etats sont qualifiés de fragiles par les institutions internationales : Burundi, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Guinée, Madagascar, Niger, Rwanda, Somaliland, Tchad.
Aujourd’hui presque tous les pays africains organisent des élections. L’alternance a été une réussite au Mali, au Ghana, au Bénin et en Afrique du Sud, elle s’est grippée au Kenya, en Mauritanie et à Madagascar et la transmission du pouvoir s’est faite par héritage familial au Gabon et au Togo.
ANGOLA – Elections présidentielles en 2010
BOTSWANA -Elections générales (présidentielles, législatives, municipales), le 16 octobre 2009. Ce modèle de démocratie et de développement économique équilibré en Afrique, sera-t-il un exemple de transition ?
BURKINA FASO – Elections présidentielles en 2010. L’opposition réussira t-elle à se réunir ?
BURUNDI – Elections générales au premier semestre 2010. Le pays tente depuis 2006 de sortir de 13 ans d'une guerre civile ayant fait au moins 300.000 morts. Le processus électoral n’est pas encore vraiment lancé.
CENTRAFRIQUE – Elections législatives et présidentielles en 2010. Le MAE rappelle que l’on soit rester: « sensible aux risques qu’une dérive incontrôlée de ce pays ferait courir à la région tout entière, déjà en proie à une forte instabilité ».
COMORES – Elections présidentielles en 2010
COTE D’IVOIRE – Elections présidentielles le 29 novembre 2009. Malgré les retards pris par la commission électorale dans l’organisation du scrutin et après de nombreux reports cette date sera-t-elle respectée ?
ETHIOPIE - Les élections fédérales et régionales en mai et juin 2010. Les élections se dérouleront t-elles dans un climat aussi sanglant qu’en 2005 ou l’opposition est-elle bâillonnée ?
GUINEE – Élections présidentielles le 31 janvier 2010 et législatives en mars 2010. La junte du de Moussa Dadis Camara se maintiendra t-elle au pouvoir ?
MADAGASCAR – Législatives en mars 2010 et présidentielles en octobre 2010. …peut être ! L’île retrouvera t-elle un climat de sérénité depuis la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina en décembre 2008 ?
MAURICE –Elections législatives en 2010
MOZAMBIQUE – Elections législatives et présidentielles le 28 octobre 2009. Le président sortant, Armando Guebuza (du Frelimo), qui a dirigé le pays depuis l’indépendance en 1975, est largement pressenti pour l’emporter.
NAMIBIE – Elections législatives et présidentielles les 27 et 28 novembre 2009. Les observateurs prédisent la victoire du parti au pouvoir, la Swapo.
NIGER - Elections législatives le 20 octobre 2009. Elections présidentielles en décembre 2009. Le 4 août 2009 une nouvelle Constitution qui renforce les pouvoirs de Tanja et lui accorde au moins trois ans de plus à la tête du pays a été voté par référendum. La convocation des législatifs fait parti des dispositions de cette nouvelle Constitution. Ce référendum controversé, boycotté par l’opposition et décrié par la Communauté internationale, s’est tenu après que le Président Tandja a dissout tour à tour le parlement puis la Cour constitutionnelle et modifié la loi électorale.
RWANDA – Elections présidentielles le 9 août 2010. Deuxième scrutin présidentiel depuis le génocide de 1994 largement remportée par Kagame, président du Front patriotique rwandais (FPR), l'ex-rébellion tutsie qui a mis fin au génocide en juillet 1994.
SAO TOME PRINCIPE – Elections législatives en mars 2010
SOMALILAND – Elections présidentielles prévue le 27 septembre mais reporté à une date inconnue pour la deuxième fois. Elections législatives en 2010
SOUDAN- Elections présidentielle et législatives en février 2010. Voir billet précédent.
TANZANIE – Elections présidentielles et législatives en décembre 2010
TCHAD – Elections législatives 2010
TOGO – Elections présidentielles le 28 février 2010
Quelques réflexions sur les transitions démocratiques en Afrique proposées par l’Organisation Internationale de la Francophonie : ICI
Voir calendrier provisoire des élections par l'Union Africaine : ICI

vendredi 25 septembre 2009

Le bassin du Nil : prochain conflit en Afrique ?


Un évènement intéressant s’est déroulé fin juillet, malheureusement en pleine période estivale nous n’y avons pas prêté une grande attention, je vais même apprendre l’information pour ceux qui ont préféré la plage aux journaux !
Le 28 juillet les 9 ministres de l'Eau des pays du bassin du Nil (l'Érythrée assistait en tant qu'observateur) ont reporté de six mois la signature d'un accord de partage des eaux du fleuve, en raison de l'opposition de l'Egypte et du Soudan. Ces derniers affirment que l'Accord cadre de coopération (CFA), élaboré en juin en République démocratique du Congo, ignore leurs revendications historiques. En effet, en 1929 un accord entre l'Egypte et la Grande-Bretagne accordait au Caire un droit de veto sur les projets construits en amont.
Les problèmes liés au partage des eaux du Nil ont bien souvent failli tourner aux conflits.
Rappelons quelques éléments géopolitiques.
Avec ses 6671 km, le Nil est le plus long fleuve du monde. Il prend sa source dans la région des Grands Lacs. Son bassin couvre une superficie équivalente à six fois la France (3 030 700 km ²) et ses affluents s’étendent sur dix pays.
L’irrigation et la production hydro-électrique constituent les principaux enjeux de ce fleuve et la question du partage des eaux du Nil est majeure en Afrique de l’Est depuis des décennies. L’Egypte est dans la position inconfortable du pays qui est en aval sur le cours du fleuve et pour qui celui-ci constitue quasiment la seule ressource en eau. Son sort est donc lié aux décisions prises par les pays en amont.
L’Egypte considère comme une menace stratégique toute diminution de son quota tel que prévu par le traité de 1959, signé avec le Soudan et excluant les autres pays du Nil notamment l’Ethiopie qui lésée n’a jamais accepté cet accord. Or 85% du Nil provient du territoire éthiopien. Addis-Abeba souhaiterait imposer sa vision de l’aménagement du Nil en empêchant Le Caire de réaliser ses grands projets hydriques et en le forçant à s’asseoir à la table des négociations. A plusieurs reprises, les tensions entre l’Egypte et l’Ethiopie ont failli dégénérer. Mais plutôt que de se combattre directement, ces deux pays s’affrontent par ennemis interposés.
L’augmentation de la population et le désir de développement économique amènent aussi les pays plus en amont à envisager d’exploiter à une grande échelle leurs ressources en eau. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social. Le pays doit se tourner vers le Nil et réaliser des projets très couteux, qui ne seront pas sans incidence sur les autres nations en amont. Ainsi, le barrage d’Assouan (1971), entre l’Egypte et le Soudan suscite quelques tensions.
Le risque de conflit autour des eaux du Nil est important. Il faut éviter que le Nil ne devienne « la cause de la prochaine guerre dans la région » comme le craignait Boutros Boutros-Ghali en 1985.

mercredi 23 septembre 2009

Les dessous de Khartoum


Salah Gosh, à la tête des services secrets soudanais depuis la fin des années 90, a été nommé conseiller spécial pour la sécurité auprès de la présidence en août. "Le président de la république... Omar el-Béchir, a émis un décret dans lequel il nomme Salah Abdallah conseiller présidentiel. Le président a émis un autre décret dans lequel il nomme le général Mohammed Atta al-Moula directeur général de la sécurité nationale et du renseignement", écrit l'agence de presse officielle dans un communiqué sans préciser les raisons de ce changement.
Pourquoi lui consacrer ce post ? Parce que ce départ pose une question : Gosh est il toujours en odeur de sainteté auprès du président Al-Bachir ?
En effet, l’ancien chef du National Security and Intelligence Service (NSIS), présent auprès du président depuis la prise de pouvoir en 1989, est l’un des leaders les plus influents au Soudan. Lorsque la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président l’hiver dernier beaucoup voyait Salah Gosh à sa succession. Ses détracteurs lui reprochent d’avoir été un interlocuteur privilégié de la CIA dans la lutte contre Al Qaïda en Irak et en Somalie et d’avoir échoué à mobiliser les rebelles tchadiens dans le but de renverser le président Deby. L’armée lui en voulait aussi de ne pas avoir alerté le pouvoir de la planification de l’attaque des rebelles darfourien du JEM (Mouvement pour la justice et l'égalité) sur Khartoum en mai 2008, bien que pour sa défense il affirmait que l’armée avait été infiltrée par les rebelles.
Cette nomination pourrait bien viser à affaiblir l’influence de cet homme clé à la veille des élections législatives et présidentielles de 2010.

mardi 22 septembre 2009

Conférences, colloques...

A vos agendas :
L'IRIS propose, en partenariat avec la Maison de l'Europe,un colloque "CRISES ET CONFLITS : LES CAUSES ET LES SCENARIOS" le mardi 13 octobre 2009 à Paris (Maison de l'Europe) autour de Pascal Boniface, Directeur de l'IRIS et Hubert Védrine, Associé gérant d'Hubert Védrine Conseil et ancien ministre des Affaires étrangères.
De son côté, l'IFRI propose un "séminaires-sandwichs" sur la lutte contre la piraterie le 24 septembre (12:30 / 14:00) autour du Capitaine de Vaisseau Christophe Pipolo, Conseiller pour les Affaires militaires et de Sécurité, Direction de la Prospective, Ministère des affaires étrangères.
Dans le même institut : "Le processus électoral ivoirien", le25/09/2009 (14:30-17:00)
Les lundis de l'IHEDN : "La puissance et l'influence de la France de demain. Quelle stratégie extérieure ?" le 12 octobre avec Monsieur Nicolas TENZER Haut fonctionnaire, directeur de la revue Le Banquet, auteur de nombreux rapports officiels Président d'Initiative pour le développement de l'expertise française à l'international et en Europe (IDEFIE) Auteur de Quand la France disparaît du monde (Grasset, 2008)

Introduction : Et l'Afrique alors ?

Nombreux sont les blogs géopolitiques mais peu traitent du continent africain. Egea avait annoncé en mai 2009 l’ouverture d'Ifriqiya par Stéphane Mantoux mais celui-ci a annoncé l’interruption de son blog fin août. Je propose donc ici d’apporter modestement ma pierre à l’édifice en tentant de palier à cette carence. Pardonnez-moi d’avance de mon tropisme pour la Corne de l’Afrique que je connais plus particulièrement mais j’essaierai régulièrement d’apporter un éclairage sur les événements politiques qui bousculent ce continent à la fois proche géographiquement et historiquement mais si méconnu.