mercredi 22 mai 2013

Colloque : sanctions internationales et gestion des crises politiques

L'université Paris Descartes et le Club Participation et Progrès organise le jeudi 30 mai 2013, une journée d'études sur le thème cité en titre.




L'accès est GRATUIT sur simple inscription à sonialegouriellec@gmail.com ou ICI

Le programme est ICI


9h30 -12h30  SANCTIONS INTERNATIONALE, PREVENTION DES CRISES, GESTION DES CRISES
sous la présidence de M. Pierre PASCALLON
Intervenants : Pascal Chaigneau, Professeur à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou, EA 1515, 9h50 Hassen Fodha, Directeur honoraire du Bureau des Nations Unies pour l’Europe,  Ines Rahmi, Responsable du pôle « Sanctions économiques » au Secrétariat général des Affaires européennes, au Cabinet du Premier ministre,  Malik Boumediene, Maître de conférences à l’Université Toulouse II Le Mirail, Laboratoire de Recherche Pluridisciplinaire du Nord Est de Midi Pyrénées, Fouad NOHRA, Maître de conférences à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou, Michael Strauss , Journaliste, PhD in international relations

14h30-17h30   ETUDES DE CAS : LES ETATS FACE AUX SANCTIONS INTERNATIONALES
sous la Présidence de  M. Pascal CHAIGNEAU
Intervenants Pierre Pascallon, Président du Club Participation et Progrès, Michel Raimbaud, Ambassadeur de France, Directeur honoraire de l’Office de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), Fereydoun Khavand, Maître de conférences à l’Université Paris DescartesDerek El Zein, Maître de conférences à l’Université, Paris Descartes Dominique Bangoura, Présidente de l’Observatoire Politique et Stratégique de l’Afrique (OPSA) de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Jorge Huerta Jemio, Professeur honoraire à l’Ecole de Gouvernement et des Universités du Chili.

dimanche 12 mai 2013

Parution : Le déclin annoncé de l'ANC (Afrique du Sud)

Alors que l'archevêque et Prix Nobel de la paix, Desmond Tutu, vient d'annoncer (ICI) qu'il ne voterait plus pour l'ANC, l'auteure de ce blog vous annonce la sortie des Enjeux Diplomatiques et stratégiques 2013 où elle publie un article sur "Le déclin annoncé de l'ANC". 



L'article revient sur la trajectoire récente du parti historique d'Afrique du Sud et tente de mettre en évidence un paradoxe. Le magazine The Economist titrait fin 2011 "Cry the beloved country" et évoquait ce qu'il estimait être le "triste déclin" de l'Afrique du Sud". En 2012, l'ANC fêtait ses 100 ans, un événement rare pour un mouvement politique. Le parti reste aussi la force politique la plus puissante du pays. 

Paradoxalement, l'ANC vit une crise sans précédent dans son histoire. Ralentissement économique  émeutes xénophobes, crise sociale avec la retentissante grève de Marikana, incompétence d'une partie de la classe dirigeante, corruption au sein du parti et clientélisme semblent fermer les perspectives du pays. Pourtant Jacob Zuma, reconduit en décembre 2012 à la tête de l'ANC, est idéalement placé en vue d'une éventuelle réélection lors de l'élection présidentielle de 2014. 

Ainsi une question se pose :  la prédominance de l'ANC n'est pas encore remise en cause mais le parti amorce-il- un déclin ? Est-il toujours aussi puissant ou a-t-il entamé un processus de désintégration comme l'affirme Helen Zille, chef de l'Alliance démocratiques, l'un des principaux partis d'opposition ? La récente sortie de Desmon Tutu, que nous évoquions au début pose une autre question : les personnalités politiques de l'ANC sont-elles aujourd'hui au niveau de celles qui étaient aux affaires en 1994, comme Tutu, Nelson Mandela, Walter, Albertine Sisulu, Olivier Tambo et Joe Slovo ? Ceux d'aujourd'hui ont-ils un projet d'avenir pour l'Afrique du Sud ?

L'article propose quelques hypothèses que pouvez retrouver en commandant la revue  ICI