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mardi 20 avril 2010

Lancement de l’Année de la paix et de la sécurité en Afrique

La Commission de l’Union Africaine (UA), de concert avec le Royaume du Swaziland, a lancé hier l’Année de la paix et de la sécurité en Afrique à l’occasion de la célébration d’une double cérémonie organisée au palais royal à Ebuhleni.

Le Swaziland, qui a connu trois siècles de paix, a fait du rétablissement de la paix dans la sous-région une priorité absolue, souligne t-on.
« La paix et la sécurité dans la région constituent la pierre angulaire de la politique étrangère du Royaume du Swaziland. Donc, ce n’est pas un hasard si le Swaziland fait partie des premiers pays membres de l’UA à célébrer l’Année de la paix et de la sécurité en Afrique », a noté le Roi Mswati III dans un communiqué.

Le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, a exprimé ses remerciements à l’endroit du Roi ainsi que du peuple swazi pour leur contribution au rétablissement de la paix aussi bien dans le Royaume que dans la sous-région de la SADC, et a également décliné la signification dévolue à l’Année de la paix et de la sécurité.
« L’Année de la paix et de la sécurité offre une opportunité sans précédent pour évaluer les efforts consentis dans le domaine de la paix sur le continent, en vue de les renforcer, par le biais de nouvelles initiatives, si nécessaire. Tout en se félicitant des acquis de la précédente décennie, l’Union Africaine, à travers son programme pour l’Année de la paix et de la sécurité, vise à relever les défis actuels afin de permettre aux différents acteurs de contribuer au rétablissement de la paix », a estimé M. Jean Ping.

La campagne dénommée « Œuvrer pour la Paix » qui a été lancée par l’UA dans le but de promouvoir la paix à travers le continent africain, à l’occasion de la Journée de la Paix, célébrée le 21 septembre, constitue un des temps forts dans la célébration de l’Année de paix et de sécurité en Afrique.
L'objectif de cette évènement est de mobiliser les 53 Etats membres face aux conflits qui handicapent le développement du continent. Pour M. Ping, "bien que des progrès significatifs aient été accomplis dans la résolution des conflits en Afrique, de larges parties du continent demeurent encore sous l'emprise des conflits, de l'insécurité et de l'instabilité, avec les conséquences humanitaires et socio-économiques qui en résultent".
Parmi les objectifs de l'Année de la paix et de la sécurité, M. Ping souhaite "conférer une plus grande visibilité aux efforts" déployés par l'UA et "accélérer la mise en oeuvre des engagements pris par les États membres" à l'égard de l'organisation.
Le Burundi a célébré quant à lui samedi au Burundi cette première journée panafricaine dédiée par l'Union africaine (UA) à la paix, en procédant à l'incinération d'une centaine d'armes de guerre au stade municipale de Buyenzi, dans le centre-ville de Bujumbura.Source : APA

mercredi 25 novembre 2009

Le sommet du Commonwealth



Le 27 et 28 novembre le sommet du Commonwealth se tiendra à Trinité et Tobago.
Le Commonwealth of Nations, créé après la Première Guerre mondiale, associe des États de l’ancien Empire britannique. Le souverain du Royaume-Uni dirige le Commonwealth à titre symbolique. Les pays membres sont unis par des intérêts communs, mais restent souverains. Ils ne sont liés par aucun traité. Ils peuvent rester neutres en cas de conflit impliquant l’un d’entre eux. Le Commonwealth promeut des valeurs communes : égalité, non-discrimination, démocratie et primauté du droit. Le JDD annonçait, la semaine dernière, la sortie d’un rapport présenté lundi dernier aux dirigeants politiques du Commonwealth. Selon cette étude, réalisée par le club de réflexion politique du Commonwealth, l'organisation doit défendre plus activement la démocratie et se montrer plus dur envers les régimes autocratiques. Nombre de gouvernements du Commonwealth "n'encouragent pas, ou n'approuvent même pas une concurrence politique ouverte" et utilisent l'appareil d'État pour réprimer la dissidence.
Rappelons que 18 pays africains sont membres de cette association libre de 53 Etats indépendants souverains.

Le Cameroun le Mozambique et la Namibie n’avaient jamais connu la domination britannique. Par ailleurs, le Soudan, la Somalie (britannique) et le Sud Cameroun n’ont pas rejoint l’association. Les membres africains :
Afrique du Sud depuis 1998 (suspendu durant l'apartheid de 1961 à 1994, Voir ICI l’excellente vidéo de l’INA « L'Afrique du Sud quitte le Commonwealth » dans Les Actualités Françaises –le 22 mars 1961 - 02min00s)
Botswana 1966
Cameroun 1995
Gambie 1965
Ghana 1957
Kenya 1963
Lesotho 1966
Maurice 1968
Mozambique 1995
Namibie 1990
Nigéria 1960 (suspendu de 1995 à 1999)
Ouganda 1962
Seychelles 1976
Sierra Leone
Swaziland 1968
Tanzanie 1961
Zambie 1961
Le Zimbabwe, suspendu du Commonwealth depuis les présidentielles truquées de mars 2002, a quitté en 2003 le Commonwealth à la demande de son président Robert Mugabe.

L’émission de Thierry Garcin jeudi traitera du Commonwealth. A quoi sert l’organisation qui tient son sommet cette semaine? Vous pouvez écouter ou voir la bibliographie proposer l’émission ICI