A lire, sur le site de l'IRSEM, la chronique de Christelle Dumora :
"Initialement conclus en 1977, les accords de défense qui lient la France et Djibouti sont renégociés en profondeur pour la troisième fois depuis plus d’un an, entre les autorités djiboutiennes et françaises. Cette nouvelle orientation s’inscrit dans la volonté affichée du Président français Nicolas Sarkozy dans le Livre Blanc de la Défense, paru en 2008, de redéfinir les modalités de présence et d’engagement de nos troupes en Afrique et plus précisément sur le territoire de Djibouti.
Plusieurs axes importants en émanent :
Le premier concerne les voies et moyens de renforcer les capacités humaines et logistiques de l’armée djiboutienne (FAD, Forces Armées Djiboutiennes). Le second, la reprise de certains sites utilisés par les forces françaises stationnées, mais aussi la réévaluation du « contrat de bail » qui doit prendre fin en 2012 et dont s’acquitte la France depuis 2003 à hauteur de 30 millions d’euros par an. Ces accords incluent également la redéfinition des modalités d’engagement de la France dans la sécurité et la défense de Djibouti notamment en cas d’agressions, uniquement, extérieures. Et c’est bien là toute l’acuité de ces accords : l’annonce il y a plus d’un an par le Président Ismaël Omar Guelleh de déployer en Somalie un contingent en appui aux troupes de l’Amisom, risque de changer la donne.
Ce nouveau partenariat semble avoir été souhaité côté français, suite à la visite du président Sarkozy au début de l’année 2010. Côté djiboutien, cette réorientation stratégique remonte au sommet de Kampala en 2009 durant lequel Ismaël Omar Guelleh a émis la volonté de changer de posture en réponse aux sollicitations de ses homologues kényans et éthiopiens pour une coopération élargie au processus d’imposition et de maintien de la paix en Somalie. Engagement salué en janvier 2009 par le Conseil de sécurité de l’ONU en vue du renforcement de l’Amisom et que le parlement djiboutien vient d’entériner (16 octobre 2011)...." La suite ICI
vendredi 2 décembre 2011
Au-delà du Lower Shabelle, quelles marges de manœuvre pour le contingent djiboutien ?
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