L'ANAJ-IHEDN est heureuse de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :
La gestion française des expatriés en temps de crise
Mercredi 16 novembre 2011
19h30 à 21h30 École militaire Amphithéâtre Desvallières
Cette conférence a pour objectif de comprendre la méthode française d'évaluation du risque et de gestion de nos ressortissants en temps de crise. Les visions des autorités et des entreprises seront à cette occasion confrontées pour comprendre comment une coopération se met et place ainsi que les perspectives d'évolution.
Les intervenants :
- Monsieur Olivier DIDIO, Responsable des opérations de sûreté internationale pour le groupe GEOS
- Monsieur Charlie MARTIN, Responsable sûreté Europe-Moyen-Orient & Afrique de RIO TINTO
- Colonel Joëlle VACHTER, Ancienne responsable de la sécurité des représentations diplomatiques au ministère des Affaires étrangères et européennes; ancien commandant du dispositif de la gendarmerie nationale au sein de la Force Licorne (Côte d'Ivoire)
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Inscription OBLIGATOIRE à l'adresse : http://tinyurl.com/anaj-international
Contact : conference-international@anaj-ihedn.org
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mercredi 9 novembre 2011
jeudi 25 novembre 2010
La Corne de l’Afrique : jonction des crises ?
En Afrique les chercheurs ont décrit, dans les années 1990, une transversale nord-est / sud-ouest de conflits (crise des Grands Lacs, Corne de l’Afrique). Aujourd’hui c’est l’arc sahelien s’étendant de la façade Atlantique à la mer Rouge qui fait l’actualité.
Cet arc serait une extension de l’arc de crises classique que beaucoup ont tenté de définir (ICI). Ce concept n’est pas nouveau puisque dès les années 1970 Zbigniew Brzezinski le définissait comme l’ensemble des “nations that stretch across the southern flank of the Soviet Union from the Indian subcontinent to Turkey, and southward through the Arabian Peninsula to the Horn of Africa.”
Et le “center of gravity of this arc is Iran.” Pour lui on pouvait mobiliser l’« arc de l’islam » pour contenir l’influence soviétique. L’arc de crises au-delà de sa description géographique se définit aujourd’hui comme une vaste zone vulnérable à l’idéologie islamiste et inclut le Sahel. La poussée de l’islam radical et la mise en réseau de mouvements terroristes sont observables depuis quelques années dans ces espaces et devraient durer mais la nouveauté tient à la connexion de ces différents conflits.Cet arc serait une extension de l’arc de crises classique que beaucoup ont tenté de définir (ICI). Ce concept n’est pas nouveau puisque dès les années 1970 Zbigniew Brzezinski le définissait comme l’ensemble des “nations that stretch across the southern flank of the Soviet Union from the Indian subcontinent to Turkey, and southward through the Arabian Peninsula to the Horn of Africa.”
On constate que la Corne de l’Afrique est l’extrémité de ces deux arcs de crises. Les différents conflits de la région tendent à devenir « le théâtre d'une polarisation entre une ligne « pro-occidentale chrétienne laïque » et une ligne « arabo-islamiste » disait il y a quelques années le commissaire au Développement de l'Union européenne, Louis Michel. Pour qui connait un peu la conflictualité dans la région la situation est loin d’être si schématique.
On constate une interconnexion régionale de la violence politique. L'insécurité croissante dans cette zone découle d'un ensemble de facteurs conflictuels : pauvreté, politique ethnique, États faibles ou faillis, régimes forts...
Depuis juillet 2010 et les deux attentats revendiqués par le groupe islamiste somalien Al Shebab (la jeunesse) qui ont fait 74 morts dans la capitale ougandaise, on constate également l’élargissement du champ d’action des islamistes. Les conflits de la région se nourrissent, s’attisent et se diffusent ainsi par les réseaux transfrontaliers liés aux trafics d’armes, aux incursions extérieures, aux réfugiés et aux diasporas.
Et une Corne déséquilibrée sera sûrement un facteur d’instabilité pour le Moyen-Orient et le Golfe Persique. Alors je conteste (avec un peu de provocation) SD (Pour convaincre) : le cœur des crises n’est pas le Moyen Orient mais la Corne de l’Afrique ! Cette région à l’extrémité de 2 axes de crises la rend plus centrale que périphérique….
Sonia Le Gouriellec, Good Morning Afrika
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