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mardi 12 avril 2011

Côte d’Ivoire : et maintenant ?

Alors que Laurent Gbagbo est tombé, que Human Rights Watch vient de publier un rapport révélant les exactions des troupes d’Alassane Ouatara (ICI), après les hostilités généralisées et les massacres à grande échelle, une page semble se tourner en Côte d’Ivoire.
Néanmoins le chemin sera encore long.
 

Le pays doit se reconstruire, économiquement bien sûr, mais surtout les Ivoiriens doivent trouver l’envie de vivre ensemble, de créer un cohésion nationale. Des dispositions devront être prises concernant le désarmement et la démobilisation, la réinsertion des militaires, la restructuration des forces de défense et de sécurité, la restauration de l’administration et des services publics… Il faudra aussi poursuivre les responsables et les auteurs de crimes graves. Bien sûr il devrait y avoir une solution pénale pour les politiques impliqués dans la crise mais surement aussi une solution réconciliatrice au niveau nationale pour résoudre les divisions au sein de la population.
Le Rwanda ou l’Afrique du Sud (South African Truth and Reconciliation Commission), l’Argentine, le Chili ont vécu ces périodes délicates de justice post conflictuelles.
Pour Stéphane Leman-Langlois : « Les commissions de vérité promettent de contourner les principaux écueils qui se dressent sur le chemin des pays nouvellement démocratiques : les demandes de justice des victimes, les appréhensions des responsables (dont certains sont toujours au pouvoir), les demandes de la communauté internationale et le fragile équilibre social qui s’est installé entre les différentes factions. » et de préciser les éléments communs à toutes ces commissions : « le premier est bien sûr que l’histoire récente du pays a été marquée par des actes auxquels on juge devoir donner une suite officielle. Le second est la fragilité perçue de l’administration de l’État. Généralement le fait d’une transition politique très récente et souvent inachevée, le gouvernement adoptant une telle institution en décide dans ce qu’on pourrait qualifier d’état de crise – même si la situation paraît tout de même relativement stable pour la population locale, qui peut, par exemple, sortir tout juste d’une guerre civile. »

mardi 9 novembre 2010

Gbagbo et le PS : chabadabada...


En 2000 la France est en période de cohabitation et la Côte d'Ivoire organise un scrutin présidentiel. Ce scrutin est boycotté mais Gbagbo est élu avec 12% des voix. Légal mais non légitime c'est la France qui légitimera ensuite cette élection. La suite on la connait Gbagbo radicalisera le concept d'ivoirité (développé par Bédié après la mort d'Houphouet BOigny (1993) afin d'écarter des élections Ouattara et de fait les populations du Nord).
Ajourd'hui l'histoire se répèterait presque. Le 17 octobre Jack Lang a assisté à un meeting électoral du président/candidat ivoirien : "Merci, merci Laurent pour ton courage, pour ton action, pour ta fidélité à la gauche, pour ton engagement pour la démocratie (...)Merci cher Laurent pour le combat exemplaire que tu mènes, nous sommes fiers de toi (..)". La veille 2 émissaires de Dominique Strauss-Kahn suivaient Gbagbo à Daloa.
Rappelons que "le démocrate Gbagbo" a bénéficié d'un "mandat cadeau" de 5 ans à la tête de la Côte d'Ivoire après 5 reports de l'élection" ICI
L’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre, a appelé avant hier ses partisans à appuyer l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara durant le second tour du scrutin, prévu le 21 novembre.

Source : La lettre du continent