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mercredi 1 février 2012

Publication : Annales de Somalie par Marc Fontrier

Nous signalons la sortie de l'ouvrage "L’ÉTAT DÉMANTELÉ 1991-1995. ANNALES DE SOMALIE" par Marc Fontrier.


Résumé de l'auteur : "28 Janvier 1991, le régime du président Siyad Barre tombe sous les coups conjugués de trois mouvements rebelles.
Aussitôt, un parti d’hommes d’affaires soutenus depuis l’étranger tente de s’emparer du pouvoir au détriment des factions qui par les armes viennent de renverser le dictateur. De la confusion ressort une déclaration d’indépendance du Nord-ouest et l’implosion du Sud en une myriade de factions aux alliances instables. Ajoutant à la guerre civile, des conditions climatiques malheureuses suscitent un désastre humanitaire que la société internationale tente d’enrayer au fil de trois opérations menées entre 1992 et 1995. Si celles-ci améliorent considérablement la situation humanitaire, elles échouent à aider à la reconstruction du pays au point qu’Onusom II, la dernière d’entre elles, se conclut sur un véritable fi asco politique et le retrait de la force.
L’aveuglement des Somaliens, fiers, xénophobes et résolus, les choix politiques contestables des Nations unies et une trop grande assurance des États-Unis auront conduit par maladresse et ignorance à des choix stratégiques hasardeux. Ruinant tout espoir de normalisation en Somalie, ils favoriseront l’émergence d’un ultralibéralisme qui à terme fera le lit de l’islam radical."

mercredi 18 mai 2011

Publication : la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy

L'accouchement aura été très long mais voici enfin le dernier numéro de Dynamiques internationales consacré à la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Vous pouvez consulter toutes les contributions de cette revue en ligne ICI

Le sommaire du quatrième numéro de Dynamiques Internationales :

- Introduction, par Amandine Gnanguênon

- La politique africaine de Nicolas Sarkozy au prisme des relations franco-tchadiennes, par Jean-Marie Chasles

- Djibouti et Abu Dhabi : rupture ou continuité de la stratégie nationale de sécurité, par Patrick Ferras

- La politique africaine de la France au Conseil de Sécurité de 2007 à 2010 : un virage multilatéral confirmé ?, par Hélène Gandois

- Le Président Sarkozy et les relations franco-camerounaises, par Larissa Kojoué-Kamga

- Un regard sur la politique africaine de Nicolas Sarkozy dans le pré carré francophone par Sonia Le Gouriellec


- France-Afrique, des Anciens aux Modernes, entretien avec Yves Gounin

- Compte-rendu de lecture critique de l'ouvrage de Jean-Pierre Chrétien "L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire", par Francis Fogué-Kuaté.

Ce numéro sera par ailleurs publié en version anglaise dans les prochaines semaines, toujours sur le site de Dynamiques Internationales.

dimanche 1 mai 2011

Pour une nouvelle approche de l'Etat en Afrique : le cas de la Somalie

Ci-dessous l'introduction de l'article parut dans la dernière édition de la revue Défense nationale.


« Etat failli », « balkanisation », « chaos », « désintégration », « territoire non gouverné »…les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de décrire la situation somalienne. Et il est vrai, depuis 1991 et la chute de Siyaad Barre, l’Etat somalien n’existe plus. Bien sûr le Gouvernement Fédéral de Transition (GFT) assure la représentation du pouvoir central mais il ne contrôle qu’une faible partie de l’espace somalien et même de la capitale Mogadiscio. Sa légitimité auprès de la population est presque nulle. De fait, toute tentative de mise en place d’un pouvoir central depuis vingt ans a échoué. Les choses sont claires il n’y a pas d’Etat sans souveraineté interne, pas d’Etat s’il n’est plus capable d’imposer ses décisions. Néanmoins peut-on qualifier l’Etat en fonction de ses « performances » ? La Somalie fonctionne même si le GFT n’est pas « performant ». Le risque est de vouloir reconstruire un Etat parce qu’on le décrit comme « failli » ce que Gérard Prunier explique :
« Les idées des « réunificateurs » étaient simples, pour ne pas dire simplistes : il y a eu un Etat somalien, il a disparu, il faut le reconstituer. La question des raisons qui avaient présidé sa disparition n’était pas posée [et c’est] la cause principale de l’échec de l’ONU entre décembre 1992 et mars 1995 ». Si l’Etat n’existe pas au sens wébérien du terme, tel qu’on le connait en Europe, la Somalie n’est pas si chaotique qu’on nous la présente. ....

Retrouver la suite de l'article dans la revue Défense Nationale : ICI

dimanche 31 octobre 2010

Publication : Base militaire à Djibouti le paradoxe de la puissance japonaise

Le numéro de novembre de la revue Défense nationale propose un dossier sur l’Afrique. Plusieurs regards croisés permettent de réfléchir aux perspectives régionales actuelles dont :

Base militaire à Djibouti : le paradoxe de la puissance japonaise de SONIA LE GOURIELLEC : Le Japon semble sortir d’une réserve stratégique qui limitait son engagement international. Sa nouvelle politique africaine passe par l’Afrique de l’Est et la base de Djibouti.


Pour les Etats-Unis, Djibouti est le centre de gravité de la lutte antiterroriste dans la Corne de l’Afrique et dans la péninsule arabique. La France s’en sert comme base de projection pour ses forces et comme terrain d’aguerrissement. L’Union européenne y a posé ses valises pour lutter contre la piraterie. C’est au tour des militaires Japonais d’affluer dans ce petit carrefour stratégique à l’entrée de la Mer Rouge. En effet, pour la première fois depuis 1945 l’armée japonaise va installer une base à l’étranger. Cette base n’est pas permanente mais temporaire « le temps que durera la piraterie» entend-on sur place …. Actuellement les Japonais sont accueillis par les Américains au Camp Lemonnier (accord d’assistance mutuelle) mais dès 2011, l’armée japonaise aura en permanence 150 personnes sur le territoire djiboutien, à l’instar des Français ou des Américains et elle paiera un loyer pour les 12 hectares alloués près de l’aéroport. La construction de cette base a débuté à l’été 2010 pour un montant de 40 millions de dollars. Elle abritera des logements, des bureaux, et un hangar.
Comment interpréter ce bouleversement dans la posture stratégique japonaise ? En effet la Constitution de 1946 interdit l’usage et le déploiement de forces à l’étranger. Est-ce la volonté d’occuper une place plus conséquente sur la scène internationale et le désir de rééquilibrer ses relations avec son partenaire américain ? Est-ce une porte d’entrée vers l’Afrique alors que la Chine et les autres concurrents asiatiques s’y implantent ? Finalement le Japon qui jusqu’à présent menait ce qu’on a appelé une « diplomatie du chéquier » peut-il passer de l’influence à la puissance ? C’est à ces interrogations que cet article tente de répondre....

mais aussi :
Un long chemin pour se faire une place de FRANCIS GUTMANN :
L’histoire moderne du continent africain est celle d’une lente émergence d’un pôle continental à la recherche de son identité géostratégique et de sa viabilité géoéconomique.

Les facteurs de conflictualité en Afrique de l’Ouest de MASSAËR DIALLO : Évaluer la conflictualité latente de l’Afrique de l’Ouest, c’est prendre la mesure des vulnérabilités structurelles de cette région et des interférences extérieures qui la fragilisent.

L’Afrique de l’Est, un territoire tourné vers l’Asie ? de MATHIEU CHERRIÈRE : L’important potentiel de l’Afrique de l’Est ne pourra être mis en valeur que si la stabilité peut y être consolidée. Porte ouverte de l’Afrique sur l’Asie, cette sous-région peu connue est aujourd’hui prometteuse.

L’Afrique du Sud est-elle une grande puissance ? de MAXENCE GILLE de L’Afrique du Sud s’affirme comme une de ces nations à fort potentiel qui émerge au premier plan des puissances du XXIe siècle. L’auteur fait un inventaire soigné des facteurs de force de ce pays austral.

Piraterie maritime de VIVIANE DU CASTEL : En décomposant les phénomènes qui se combinent dans la nouvelle piraterie maritime, on peut mesurer en quoi elle affecte les États, elle nourrit une nouvelle forme de criminalité, et comment on peut la combattre.

mardi 19 octobre 2010

Publication : Vers un nouveau modèle d'insurrection de déni de pouvoir central en Somalie

Pour votre information vous pourrez lire dans le dernier numéro de la revue Sécurité globale publiée par Choiseul Editions (ICI) un article co-écrit avec Jean-Jacques Patry : "Vers un nouveau modèle d'insurrection de déni de pouvoir central dans les sociétés segmentaires: le cas somalien"

Bonne lecture !

mercredi 13 octobre 2010

Publication : vers la régionalisation du conflit somalien?

L'UQUAM - Centre d’études des politiques étrangères et de sécurité (CEPES) a publié l'une de mes notes sur la régionalisation du conflit somalien.

En voici l'introduction : En juillet 2010, deux attentats revendiqués par le groupe islamiste somalien Al Shebab (la jeunesse) font 74 morts dans la capitale ougandaise. Kampala semble être puni pour avoir fourni des troupes à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et pour accueillir un contingent de soldats somaliens formés par les Européens (EUTM Somalia). Ce qui frappe est toutefois l’élargissement du champ d’action des islamistes. L’insécurité croissante dans cette zone découle d’un ensemble de facteurs conflictuels : pauvreté, politique ethnique, État faible ou failli, régimes forts... On constate aussi une interconnexion régionale de la violence politique, formant ce qu’il est possible d’appeler un complexe conflictuel régional (CCR), défini comme un « ensemble de conflits transnationaux dont les liens se renforcent mutuellement au sein d’une région donnée, ce qui aboutit à des conflits plus longs et plus difficiles à résoudre » (Barnett Rubin).

Vous pouvez lire toute la note et même la télécharger : ICI