L'accouchement aura été très long mais voici enfin le dernier numéro de Dynamiques internationales consacré à la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Vous pouvez consulter toutes les contributions de cette revue en ligne ICI
Le sommaire du quatrième numéro de Dynamiques Internationales :
- Introduction, par Amandine Gnanguênon
- La politique africaine de Nicolas Sarkozy au prisme des relations franco-tchadiennes, par Jean-Marie Chasles
- Djibouti et Abu Dhabi : rupture ou continuité de la stratégie nationale de sécurité, par Patrick Ferras
- La politique africaine de la France au Conseil de Sécurité de 2007 à 2010 : un virage multilatéral confirmé ?, par Hélène Gandois
- Le Président Sarkozy et les relations franco-camerounaises, par Larissa Kojoué-Kamga
- Un regard sur la politique africaine de Nicolas Sarkozy dans le pré carré francophone par Sonia Le Gouriellec
- France-Afrique, des Anciens aux Modernes, entretien avec Yves Gounin
- Compte-rendu de lecture critique de l'ouvrage de Jean-Pierre Chrétien "L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire", par Francis Fogué-Kuaté.
Ce numéro sera par ailleurs publié en version anglaise dans les prochaines semaines, toujours sur le site de Dynamiques Internationales.
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mercredi 18 mai 2011
Publication : la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Libellés :
Afrique,
Cameroun,
conseil de sécurité,
Coopération,
Discours cap,
discours Dakar,
Djibouti,
Dynamiques internationales,
Françafrique,
pré carré,
publication,
revue en ligne,
Sarkozy,
Tchad
lundi 17 janvier 2011
N. Sarkozy : tournée africaine
Suite de notre billet sur la visite de Nicolas Sarkozy en Ethiopie (ICI).
Cette visite aurait lieu le 30 ou 31 janvier. Une seule journée pour 2 rendez-vous : une rencontre avec le premier ministre Meles Zenawi et une participation au sommet de l'Union africaine, au cours duquel le président Français doit prendre la parole. Selon la dernière édition de la LOI ce voyage pourrait être prolongé :
- soit à Djibouti pour une cérémonie officielle de signature des nouveaux accords de défense,
- soit au Kenya où le président pourrait aborder les questions de G20 et de la Côte d'Ivoire avec les dirigeants locaux,
- soit en Afrique du Sud pour y rencontrer Jacob Zuma qui a lui-même prévu une visite officielle en France pour le mois de mars.
Source : LOI
Cette visite aurait lieu le 30 ou 31 janvier. Une seule journée pour 2 rendez-vous : une rencontre avec le premier ministre Meles Zenawi et une participation au sommet de l'Union africaine, au cours duquel le président Français doit prendre la parole. Selon la dernière édition de la LOI ce voyage pourrait être prolongé :
- soit à Djibouti pour une cérémonie officielle de signature des nouveaux accords de défense,
- soit au Kenya où le président pourrait aborder les questions de G20 et de la Côte d'Ivoire avec les dirigeants locaux,
- soit en Afrique du Sud pour y rencontrer Jacob Zuma qui a lui-même prévu une visite officielle en France pour le mois de mars.
Source : LOI
Libellés :
Djibouti,
Ethiopie,
France,
Sarkozy,
Union Africaine
mardi 30 novembre 2010
Analyse : visite de N. Sarkozy en Ethiopie
Le président Nicolas Sarkozy devrait effectuer un voyage en Ethiopie en janvier 2011. Évènement peu courant puisque cette visite sera la première d'un président français depuis 40 ans.
Dans une interview à un journal éthiopien l'ambassadeur Belliard a souligné les efforts de Meles Zenawi, le premier ministre éthiopien, de porter la voix de l'Afrique dans les instances internationales notamment lors des sommets du G8 et du G20.
Cette visite peut elle assombrir les relations entre la France et l'Erythrée (photo de gauche Isaias Aferworki et Nicolas Sarkozy) ? Jusqu’à présent la France bénéficie d’une image de puissance stabilisatrice du fait de ses relations amicales avec les pays voisins, de sa politique relativement équilibrée entre l’Erythrée et l’Ethiopie et de sa présence à Djibouti qui limiteraient les ambitions régionales éthiopiennes. La France tente de conserver le dialogue et depuis 2007 l’ambassadeur français à Asmara était itinérant.
Par ailleurs, depuis quelques mois le président érythréen semble engagé son pays sur une voie relativement positive comme en atteste :
- la fin du conflit avec Djibouti en 2010 (médiation du Qatar).
- dans la foulée Asmara a confirmé l’un de ses représentants au poste d’ambassadeur au siège de l’Union Africaine.
- de même le gouvernement érythréen a participé à la Conférence d'Istanbul sur la Somalie en mai 2010.
Cette visite marque le désir d’ouverture hors du champ traditionnel de la présidence française, marquée par la prépondérance des intérêts économiques. D’où l’ouverture vers les pays anglophones. Au dernier sommet Afrique-France à Nice, en mai, le Sud-Africain Jacob Zuma et le Nigérian Goodluck Jonathan étaient particulièrement choyés.
Les visites de N. Sarkozy du premier ministre F. Fillion sont partagées entre les pays du pré carré francophone (Niger, Tchad, Sénégal, Gabon, Congo, Cameroun) et les leaders régionaux (Nigéria, Afrique du Sud, Angola) .
Note : Les chefs d’Etat mauritanien, béninois, nigérian, camerounais ont effectué des visites officielles en France depuis 2007. Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner s’est rendu plusieurs fois au Rwanda, en R.D.C., au Tchad, au Burkina Faso et au Mali, il a pu également se rendre en Éthiopie, à Djibouti, au Soudan, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie et au Sénégal
Dans une interview à un journal éthiopien l'ambassadeur Belliard a souligné les efforts de Meles Zenawi, le premier ministre éthiopien, de porter la voix de l'Afrique dans les instances internationales notamment lors des sommets du G8 et du G20.
Cette visite peut elle assombrir les relations entre la France et l'Erythrée (photo de gauche Isaias Aferworki et Nicolas Sarkozy) ? Jusqu’à présent la France bénéficie d’une image de puissance stabilisatrice du fait de ses relations amicales avec les pays voisins, de sa politique relativement équilibrée entre l’Erythrée et l’Ethiopie et de sa présence à Djibouti qui limiteraient les ambitions régionales éthiopiennes. La France tente de conserver le dialogue et depuis 2007 l’ambassadeur français à Asmara était itinérant.
Par ailleurs, depuis quelques mois le président érythréen semble engagé son pays sur une voie relativement positive comme en atteste :
- la fin du conflit avec Djibouti en 2010 (médiation du Qatar).
- dans la foulée Asmara a confirmé l’un de ses représentants au poste d’ambassadeur au siège de l’Union Africaine.
- de même le gouvernement érythréen a participé à la Conférence d'Istanbul sur la Somalie en mai 2010.
Cette visite marque le désir d’ouverture hors du champ traditionnel de la présidence française, marquée par la prépondérance des intérêts économiques. D’où l’ouverture vers les pays anglophones. Au dernier sommet Afrique-France à Nice, en mai, le Sud-Africain Jacob Zuma et le Nigérian Goodluck Jonathan étaient particulièrement choyés.
Les visites de N. Sarkozy du premier ministre F. Fillion sont partagées entre les pays du pré carré francophone (Niger, Tchad, Sénégal, Gabon, Congo, Cameroun) et les leaders régionaux (Nigéria, Afrique du Sud, Angola) .
Note : Les chefs d’Etat mauritanien, béninois, nigérian, camerounais ont effectué des visites officielles en France depuis 2007. Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner s’est rendu plusieurs fois au Rwanda, en R.D.C., au Tchad, au Burkina Faso et au Mali, il a pu également se rendre en Éthiopie, à Djibouti, au Soudan, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie et au Sénégal
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