L'actualité fait tristement échos à mon billet de mardi.
7 expatriés travaillant dans le nord du Niger ont été enlevés. Selon des témoignages un groupe d’hommes armés aurait encerclé une cité pour expatriés, près de la ville d’Arlit vers trois heures du matin. Ils parleraient arabe et tamachek (la langue des touaregs) et auraient trié leurs prisonniers pour ne garder que 5 Français (3 employés de Satom, une filiale de Vinci et 1 d’Areva avec sa femme), 1 Togolais et 1 Malgache (les 2 derniers auraient été libérés dans la journée.
La France compte actuellement 3 autres otages dans le monde (1 en Somalie, 2 en Afghanistan) Début janvier 2010 ils étaient 8 mais certains d’entre eux ont été libéré en début d’année : Pierre Camatte (le 23 février au Mali), Olivier Denis et Olivier Frappé (le 14 mars au Darfour) Gauthier Lefèvre (le 18 mars au Darfour). D’après les le ministère des Affaires étrangères, le nombre de Français pris en otage à l’étranger a été multiplié par 3 entre 2007 et 2008.
Une zone d’ombre persiste les otages employés dans les grandes entreprises françaises. D’après un article du Ouest France (Ici) ces « entreprises contractent des assurances auprès de compagnies chargées de régler les rançons aux ravisseurs. « Des opérations confidentielles sur lesquelles on ne communique pas », explique Nicolas Fontvieille, responsable du département « risques de guerre et terrorisme » de la compagnie Global Risks. »
Et les humanitaires sont particulièrement touchés : En 1998, le Centre sur la coopération internationale recensait 27 attaques contre des humanitaires alors qu’en 2008 il y en eu plus de 155. Le risque d’enlèvement a augmenté de 350% en 3 ans.
Les otages dans le monde en janvier 2010 : ICI
Sur les otages exécutés dans le monde : ICI
Précédent billet sur la rébellion touareg ici
Sources : Otages du monde
jeudi 16 septembre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire