« Il fait triste et froid quand on demande aux êtres de vous être un
soutien. » de Alexandra David-Néel
Nous
vous avons relayé (ICI), la réunion qui se tenait aujourd'hui, sur le parvis
de l'Hôtel de ville à Paris, pour soutenir les familles des otages retenus au
Mali.
Certes ces manifestations sont rarement joyeuses mais cette fois l'ambiance était encore plus tendue.
D'une part, le soutien (puisque c'était le but) était très faible. Et
on ne peut que le regretter à la tristesse des regards du père, de la
fille, du fils, de la famille, des amis des otages...
Peu de personnes mobilisées (il est
vrai que le message a été peu relayé) donc, des larmes sur quelques
joues et une tension palpable.
Les familles se sentent peu
soutenues par les autorités alors que la période est critique. Ils ont
tout à fait conscience que le vote du Conseil de sécurité de l'ONU dans
deux jours pourrait signer l'arrêt de mort de leurs proches (écoutez les familles ICI).
Finalement, peu de citoyens lambda comparé à tous les journalistes
venus peut être à la demande de Jean-Louis Normandin, le président d'Otages du
Monde, Françoise Laborde, et Hervé Guesquière. Notons le discours de ce
dernier, qui a regretté qu'on ne parle des otages qu'une fois par semaine,
quand on parlait de lui tous les jours au moment de sa détention. Il a d'ailleurs
appelé son patron Remy Pflimlin a remédié à cette situation (à écouter
ICI).
Bref, triste, et malheureusement discrète, manifestation d'espoir en ce samedi 24 novembre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire