dimanche 12 juin 2011

Tidiane Diakité sur France Culture

La semaine dernière Thierry Garcin recevait dans les Enjeux internationaux Tidiane Diakité et l'interviewait sur l’enseignement primaire comme l’une des clés du développement africain (ICI).
L'occasion de rappeler que Tidiane Diakité vient de sortir un ouvrage ("Cinquante ans après, l'Afrique") et que vous pouvez également consulter son blog ICI.

L'occasion de rappeler également la sortie en début d'année de l'ouvrage : "Politiques éducatives, émancipation humaine et inégalités sociales dans les pays en développement" sous la direction de Fouad Nohra. "Les politiques éducatives sont déterminantes dans l’évolution des systèmes d’enseignement, dans la formation et la gestion du capital humain, dans la coordination de celle- ci avec les politiques économiques. L’on peut même établir qu’une politique éducative participe souvent d’un mode de gouvernance affectant l’ensemble des politiques publiques."


BIBLIOGRAPHIE de Tidiane Diakité :
- L’Afrique malade d’elle-même (Karthala, 1986).
-Appel à la jeunesse africaine. Comment se fait-il que l'Afrique aidée par la France ne progresse pas ? (L'Harmattan, 2001)
-L'Afrique et l'aide. Ou comment s'en sortir ? (L'Harmattan, 2002)
-France que fais-tu de ta république ? (L'Harmattan, 2004)
-Mutations et crise de l'école publique - Le professeur est mort, vive le prof (L'Harmattan, 2006)
- L’Afrique expliquée. Réponses aux questions des Jeunes. (Les Editions Cultures Croisées, 2006)
- La traite des Noirs et ses Acteurs africains. (Editions Berg International, 2008)
- L’Immigration n’est pas une Histoire sans paroles. (les Oiseaux de Papier, 2008)
-50 ans après, l'Afrique, (éditions Arléa, 2011)

Ouvrages collectifs (IUFM de Bretagne)
- L’Afrique enseignée, Territoire(s), identité(s), culture(s) sous la direction de Nicole Lucas et Vincent Marie, IUFM de Bretagne (Le Manuscrit, Recherche-Université).
- Femmes et genre dans l’enseignement sous la direction de Nicole Lucas et Vincent Marie, IUFM de Bretagne (Le Manuscrit, Recherche-Université).
- Flux migratoires et globalisation sous la direction de Nicole Lucas et Vincent Marie, IUFM de Bretagne (Le Manuscrit, Recherche-Université).



vendredi 10 juin 2011

Economie : des opportunités historiques ?

La dernière édition des Perspectives économiques en Afrique, éditée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), vient de paraitre (ICI) et porte sur les liens du continent avec ses partenaires émergents.
Principaux enseignements :
- la croissance de l'Afrique subsaharienne devrait être plus rapide que celle de ses voisins d'Afrique du Nord en 2011 (effet des événements politiques en Afrique du Nord et des prix élevés des produits alimentaires et pétroliers),
- les économies ont amorcé une reprise en 2010, et une reprise de 5,8% est prévue en 2012,
-mais ils doivent diversifier leurs partenaires commerciaux
- les partenaires traditionnels assurent encore la plus grande part des échanges commerciaux (62 %), de l’investissement (80 %) et de l’aide publique au développement (90 %),
- les échanges avec les pays émergents a augmenté de 23 à 39 % au cours des dix dernières années et en 2009, la Chine est devenue le principal partenaire commercial du continent,
-cependant la spécialisation excessive en matières premières non transformées, le poids de la dette et les problèmes de gouvernance restent les défis à relever d'autant que d'après le rapport "Les transformations de l'économie mondiale offrent des opportunités historiques"

jeudi 9 juin 2011

Intégration régionale : or noir ou or bleu ?

Le Chatham HOuse vient de publier un rapport : "Black Gold for Blue Gold? Sudan’s Oil, Ethiopia’s Water and Regional Integration"

Téléchargez le rapport ICI


Résumé :
" Sudan and Ethiopia (and an independent South Sudan) face similar challenges in poverty reduction, climate change, population growth and food security. They will find it hard to address these because of mutual mistrust and lack of regional integration around oil, water and hydropower. This could even lead to conflicts.

All three must choose between having a hostile attitude towards each other over the Nile Basin waters and Sudanese oil, and sharing their resource wealth to build better economic relations that lock in political stability and address the ecological pressures confronting their populations.

Regional cooperation and integration can be built on a revision of the 1959 Nile Treaty and the synergies between Sudan's oil for Ethiopia's water. North and South Sudan have regional comparative advantages in agriculture and can continue to supply Ethiopia with oil, while Ethiopia should be encouraged to make full use of its considerable potential in hydropower on the Blue Nile to export electricity to its neighbours.

Fundamental obstacles to regional integration include antagonism between the region's leading political movements; North and South Sudan's greater focus on building a new relationship with each other than on broader regional cooperation; North Sudan's insistence on pushing ahead with its own dam programme; and internal factors in Ethiopia constraining its emergence as a regional leader."

mercredi 8 juin 2011

Blé Goudé, sauveur Ivoirien...?

Dans sa dernière édition, l'hebdomadaire Jeune Afrique nous offre une interview de Charles Blé Goudé (au passage cela confirme qu'il est bien vivant...). Celui qui fut accusé d'incitation à la haine raciale par l'ONU adopte un ton beaucoup plus mesuré quoique :
-"si quelqu'un doit être récompensé et félicité pour ses activités en faveur de la paix, c'est Blé Goudé Charles. Il faut le reconnaitre humblement. J'ai permis à la Côte d'Ivoire d'éviter la catastrophe à plusieurs reprises. Malheureusement, ce n'est pas reconnu "
-sur l'arrestation de Gbagbo : "Cela m'a rappelé Patrice Lumumba livré aux hommes de Mobutu et de Tshombe",
-des comparaisons très hazadeuses lorsqu'il répond sur ses éventuels regrets d'avoir émis des propos ultranationalistes : "Quand le général de Gaulle a appelé depuis Londres les Français à libérer la France, était-il un leader ultranationaliste ?"
-Et aux accusations d'incitations à la violence : "j'ai appelé à la résistance aux mains nues lors de mes meetings. C'est cela que vous appelz de la violence ! (...) Les Jeunes patriotes ont organisé des sit-in comme les jeunes espagnols en ce moment à Madrid. Mais puisqu'ils sont africains, on considère qu'ils sont violents. C'est du racisme".
Sans commentaire, la suite dans le numéro 2630 du 5 au 11 juin 2011 de Jeune Afrique (p.22-23)

Vidéo Charles Blé Goudé appelle à "libérer" le QG de Ouattara

mardi 7 juin 2011

Le japon inaugure sa base djiboutienne

Le Japon a inauguré le 1er juin sa première base militaire à l'étranger. Rappeler vous nous avions consacré quelques billets à cette information il y a un quelques mois mettant en évidence le bouleversement dans la posture stratégique japonaise.

En effet la Constitution de 1946 interdit l’usage et le déploiement de forces à l’étranger. De nombreuses questions se posaient : "Est-ce la volonté d’occuper une place plus conséquente sur la scène internationale et le désir de rééquilibrer ses relations avec son partenaire américain ? Est-ce une porte d’entrée vers l’Afrique alors que la Chine et les autres concurrents asiatiques s’y implantent ? Finalement le Japon qui jusqu’à présent menait ce qu’on a appelé une « diplomatie du chéquier » peut-il passer de l’influence à la puissance ? "
Cette nouvelle base comprend : un bâtiment administratif, un réfectoire, des dortoirs, une piste d’atterrissage, des hangars pour la maintenance des deux avions P-3C, et un gymnase.
Billet
-Le Japon à Djibouti ICI et ICI
-Quel statut pour les forces japonaises à Djibouti ?

samedi 4 juin 2011

Colloque : les organisations combattantes irrégulières

Lundi et mardi, le Centre de Recherche des Ecoles de St-Cyr Coëtquidan organise un colloque à l’Ecole Militaire sur« Les organisations combattantes irrégulières ».


Le programme ici

J'aurai l'honneur de proposer, lundi après midi, une contribution sur les organisations combattantes du Maghreb et plus particulièrement de l’organisation qui avait pour objectif de fédérer les organisations combattantes du Maghreb : Al Qaïda au Maghreb Islamique.



De fait beaucoup de questions se posent sur l’extension de cette organisation dans une région devenu le « quatrième front d’Al Qaïda » pour reprendre la qualification de Jean-Pierre Filiu. Un espace où elle peut recruter, entrainer et préparer des attaques vers les pays du Maghreb, du Sahel et peut être d’Europe.
Si on a pu s’interroger sur la signification de l’expansion géographique de l’organisation, sur l’efficacité de la lutte menée par l’Algérie , sur ses difficultés d’expansion vers les autres pays du Maghreb ou sur ses liens avec d’autres organisations combattantes, je proposerai de porter notre attention sur la partie saharo-sahélienne du continent et de nous interroger sur l’africanisation de l’organisation. Si l’organisation semble de plus en plus sahélienne comment évaluer son implantation locale ? L’idéologie véhiculée peut elle trouver une résonance dans la région ?

Déjà nous devons faire face à plusieurs contraintes méthodologiques : d’une part beaucoup de recherches ont portées sur l’histoire de l’islam mais beaucoup moins sur l’islam pratiqué actuellement en Afrique, sur la formation des identités musulmanes, leur engagement politique... D’autre part, il s’agira de dépasser une représentation souvent erronée de la zone saharo-sahélienne véhiculée par une historiographie défaillante et qui s’explique par la rupture communément accepté entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne.

Sur la même table ronde Barah Mikhaïl (IRIS) présentera les organisations combattantes irrégulières du Yemen et Anne Claire Bonneville (CREC Saint-Cyr) les organisations combattantes irrégulières de Somalie.

A lundi donc !

mardi 31 mai 2011

L’évolution des conflictualités et des politiques de sécurité et de défense en Afrique


le Club Participation et Progrès et l'Université Paris Descartes organisent un colloque sur le thème : "L'évolution des conflictualités et des politiques de sécurité et de défense en Afrique".
Ce colloque se tiendra le 20 juin à la Faculté de droit de l'Université Paris Descartes ( 10 avenue Pierre Larousse, 92240 Malakoff, M°Malakoff-Plateau de Vanves ou T3 Vanves), vous trouverez ci-dessous le programme.
En espérant vous y voir nombreux !

PROGRAMME :

MATINEE - 9h00 - 12h00


ACCUEIL
par Pierre PASCALLON, Président du Club Participation et Progrès

INTRODUCTION GENERALE
par Pascal CHAIGNEAU, Professeur de Science Politique à l’Université Paris-Descartes, Centre Maurice Hauriou pour la Recherche en droit Public

PARTIE I : L’EVOLUTION DES CONFLICTUALITES EN AFRIQUE DEPUIS LES INDEPENDANCES

sous la Présidence du contre-Amiral Jean DUFOURCQ
Rédacteur en Chef de la Revue Défense Nationale

-  « Présentation générale des conflits en Afrique »
par Amandine GNANGUENON, Chargée d’Etudes Afrique, IRSEM
- « Des modes d’accès au pouvoir conflictuels »
par Dominique BANGOURA, Présidente de l’Observatoire Politique et Stratégique de l’Afrique - OPSA - Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne
- « L’arc de crise ouest africain, la Côte d’Ivoire et l’Union du fleuve Mano" par
Jean-Jacques Konadje, Consultant-expert en géopolitique et relations internationales
- « Les facteurs d’insécurité dans l’’espace sahelo-saharien »
par Fouad NOHRA, Maître de Conférence en Science Politique à l’Université Paris-Descartes, Centre Maurice Hauriou pour la Recherche en droit Public
- « La corne de l’Afrique, une déstabilisation généralisée »
par Sonia LE GOURIELLEC, Doctorante en Science Politique et chargée d'enseignement à l’Université Paris-Descartes, Centre Maurice Hauriou pour la Recherche en droit Public
- « La conflictualité dans les pays des grands lacs : le cas de la République Démocratique du Congo » par Mbuta KUMABA, Chercheur à l’Observatoire Politique et Stratégique de l’Afrique - OPSA - Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne

APRES-MIDI - 14h00 - 18h00

PARTIE II : L’EVOLUTION DES POLITIQUES DE SECURITE ET DE DEFENSE EN AFRIQUE DEPUIS LES INDEPENDANCES

sous la Présidence de Pascal CHAIGNEAU
Professeur de Science Politique à l’Université Paris-Descartes
Centre Maurice Hauriou pour la Recherche en droit Public

- « L’évolution des politiques africaines de paix et de sécurité »
par Michel RAIMBAUD, ancien Ambassadeur, Directeur honoraire de l’OSTRA
- « Les opérations de maintien de la paix : quelles évolutions ? »
par le Général Dominique TRINQUAND, Consultant et Professeur au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS)
- « L’africanisation des opérations de paix. Etudes de cas : Darfour, Centrafrique, Somalie »
par Romain ESMENJAUD, Doctorant à l’Institut des Hautes Etudes internationales et de Développement (Genève)
- « Le repositionnement stratégique de la France en Afrique »
par Jean-Jacques PATRY, Chargé de Mission, FRS
- « L’évolution de RECAMP »
par Pascal LE PAUTREMAT, Chercheur associé au CRHIA à Nantes
- « L’Union Européenne, régulateur de la sécurité en Afrique »
par le Docteur Damien HELLY, Chargé de recherche Senior, Institut d’Etudes de Sécurité de l’Union Européenne
- « Les Etats-Unis, nouveau gendarme du continent africain ? »
par Philippe LEYMARIE, Journaliste
- « La politique étrangère et de sécurité chinoise en Afrique »
par Raphaël ROSSIGNOL, Doctorant DGA à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Sciences Politiques Paris)

jeudi 26 mai 2011

La nature et l'évolution du régime éthiopien

Aujourd'hui Eric Laurent dans les Enjeux internationaux recevait Alain Gascon (professeur à l'Institut français de géopolitique de l'Université Paris-VIII).
Ecoutez l'émission ICI

Résumé : "Vingt ans après son arrivée au pouvoir, personne n'aurait imaginé que les rebelles tigréens, un mouvement marxiste radical influencé par l'Albanie communiste, prendrait un tel virage libéral. L'ancien chef rebelle, toujours à la tête du gouvernement actuel, a su créer une coalition politique qui lui permet de gouverner avec une assise relativement large.
Pendant longtemps, de nombreux experts pensèrent que la majorité hamārā ne supporterait pas la tutelle permanente d'un groupe minoritaire. L'enrichissement progressif de la classe moyenne éthiopienne montre que les clivages et l'ascension sociale ne relèvent pas, en Ethiopie, de critères ethniques ou régionaux"
Alain Gascon revient ainsi sur la prise de pouvoir par les Tigréens (6% de la population) au début des années 1990. Soucieux d'aller au devant des désirs des entrepreneurs, ils ont su attirer de nombreux capitaux (notamment dans l'Ouest où de grandes fermes agro-industriels apparaissent au risque de poser problème à une population extrêmement attachée à la terre)....
A compléter avec : l'article de Jeune Afrique "Zenawi seul maître à bord" (p34, du numéro de 22 au 28 mai 2011) qui propose une vision plus sombre du régime en place ....

lundi 23 mai 2011

Somalie d'un chaos à l'autre

Demain soir Arte nous propose une soirée consacrée à la Somalie dès 20h40.

Le premier reportage complète mon précédent billet "Côtes somaliennes: une déchetterie radioactive ? "

Résumé :
1)"Toxic Somalia" Un film de Paul Moreira(France, 2010, 53mn) "Déverser une tonne de déchets toxiques le long des côtes somaliennes ne coûte que 2,50 dollars. C'est la décharge la moins chère du monde, et une source de bénéfices confortables pour les Occidentaux. Mais ces polluants anéantissent les ressources maritimes, provoquent des malformations génétiques et des cancers chez les enfants... Afin de protéger leurs côtes et tout simplement de survivre, les Somaliens ont abandonné la pêche et se sont tournés vers la piraterie. Parallèlement, les réseaux mafieux responsables des trafics d'armes et de déchets prospèrent...

Zone interdite


Qui déverse ces déchets ? Qui en tire profit ? Deux journalistes italiens ont déjà perdu la vie en 1994 pour avoir posé ces questions. Ce documentaire ouvre à nouveau l'enquête, qui nous emmène du côté de la mafia italienne, des pirates somaliens et des trafics entourant la gestion des déchets nucléaires. Paul Moreira s'est notamment rendu à Hobyo, une ville contrôlée par les pirates, et à Mogadiscio, où kidnappings et attentats sont fréquents. Les témoignages qu'il a recueillis sont exceptionnels."

Une question se pose : l'information impose t-elle une telle prise de risque ? La seule limite du reporteur ? Éviter les zones contrôlée par les pirates. Néanmoins l'auteur rappelle avoir été à Hobyo...villes pirates où sont détenues des centaines d'otages parfois depuis des mois...

L'interview du journaliste Paul Moreira ICI

2) Mogadiscio, capitale fantôme :



Résumé : "Passage stratégique pour le commerce mondial, le golfe d'Aden est devenu le sanctuaire des pirates, qui réclament des rançons de plus en plus exorbitantes. À Mogadiscio, les Shebab contrôlent une grande partie de la capitale pendant que le gouvernement officiel vit replié sur un minuscule territoire. Attentats et fusillades s'ajoutent à la famine pour rendre le quotidien impossible : fuyant la guerre civile, les Somaliens se réfugient en masse au Kenya [373 648 en mars 2011], ce qui fragilise encore davantage la région. Du côté des organisations humanitaires, on juge la Somalie "impraticable"...

PERLE NOIRE
De la chute du dictateur Siad Barré à l'actuel conflit entre le gouvernement de transition et les milices fondamentalistes en passant par les interventions internationales des années 1990 (opération "Restore hope") et la paix éphémère des tribunaux islamiques dans les années 2000, le pays semble ne jamais sortir du chaos. Thomas Dandois est allé à la rencontre des miliciens, des civils et des députés somaliens pour tenter de comprendre comment celle que l'on surnommait la "Perle blanche de l'océan Indien" est devenue un pays dévasté."

Pour une bibliographie de la situation Somalienne ICI

dimanche 22 mai 2011

Somaliland vs The rest of the world

Cette semaine le Somaliland fêtait en grande pompe (mais dans la quasi indifférence internationale) son accession à l'"indépendance" en 1991. A l'occasion de cette anniversaire une petite vidéo "Africa's Best Kept Secret"

Et si le "pays qui n'existe pas" était une success story africaine ?



Sur le Somaliland :



- "UK Ambassador In Addis Ababa Says If The South-Central Somalia Remains In Chaos, Somaliland’s Argument For Recognition Will Be Strengthened"
-"54, 55… après le Sud Soudan, le Somaliland ?"
-"Le Somaliland, 20 ans et toujours sans passeport "
- "Kenya to recognize Somaliland"
-"Somaliland : la voie de l’indépendance"