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jeudi 13 février 2014

Éthiopie. Pourquoi la réussite économique du pays est-elle souvent citée en exemple ?

Nous avons eu la chance d'être invité ce matin par Thierry Garcin dans Les Enjeux Internationaux de France Culture pour discuter de l'économie éthiopienne.




Résumé de l'émission : " La Corne de l’Afrique est une partie du continent, importante et complexe à tout point de vue, qui est largement délaissée voire ignorée par la grande presse française. En son centre, mais c’est un pays qui n’en a jamais constitué le môle, l’Éthiopie. Grande comme deux fois la France, 90 millions d’habitants (elle n’en avait qu’une quarantaine il y a quelques décennies), l’Éthiopie est n’entourée que de voisins à histoire, ou presque. L’État effondré de Somalie ; l’État de Djibouti, minuscule et comme à l’intérieur d’un casse-noix ; l’Érythrée, État trublion s’il en fut ; le Soudan ; le nouveau Soudan du Sud ; le Kenya, instable. Nous nous attachons aujourd’hui à la réussite économique récente de l’Éthiopie. Pourquoi, et comment ?"

Pour écouter l’émission : ICI

vendredi 6 décembre 2013

Érythrée. Pourquoi Asmara est-il un cas d'école dans la Corne de l'Afrique ?

L'auteur de ce blog a eu l'honneur d'être invité par Thierry Garcin dans les Enjeux internationaux pour évoquer le cas de l'Erythrée.



Présentation de l'émission : 
"Vingt ans d’indépendance, mais aussi vingt ans d’enfermement et de perturbation systématique.
L’Érythrée, dès son indépendance, a réussi à se mettre à dos tous ses voisins, avec une violence imperturbable.  
Avec la grande Éthiopie, pour un litige frontalier complexe. Avec le grand Yémen (îles Hanish). Avec le petit Djibouti. Avec le grand Soudan (quand celui-ci n’était pas divisé en deux). De surcroît, il s’est impliqué d’une façon picrocholine et délétère dans la permanente guerre civile somalienne.
Symptôme, il s’illustre aujourd’hui par l’apport de réfugiés désespérés  en Méditerranée (Lampedusa).
C’est à la fois un royaume ermite et un État perturbateur.
Bref, quelle est sa logique, par-delà l’étrange personnalité de son dirigeant et la nature si décriée de son régime ?"

Vous pouvez écouter l’émission ICI


mercredi 14 novembre 2012

Le Soudan et les Soudan : un même espace, des réalités très différentes



Thierry Garcin recevait ce matin dans son émission Les Enjeux Internationaux l'ambassadeur Michel Raimbaud, à l'occasion de la parution de son ouvrage "Le Soudan dans tous ses Etats".



Résumé de l'émission :
"Le Soudan du Sud est né en juillet 2011, par partition, après des négociations placées dès 2005 sous la houlette des États-Unis. 193e membre de l’ONU, il a vu le jour après des dizaines d’années de guerre civile, le Sud n’ayant pas du tout été indépendantiste au départ.
590 000 km², 8 millions d’habitants, des richesses pétrolières considérables mais qu’on ne peut actuellement exporter que par la mer Rouge, c’est-à-dire par l’autre Soudan, une pauvreté et un sous-équipement insigne (quelques kilomètres de routes goudronnées), surtout les appétits déclarés et les convoitises de généreux amis : Chine, États-Unis, Israël.
Pourquoi cette sécession reste-t-elle un cas d’école ? Quelles relations entre les deux nouveaux États ? Quelles conséquences régionales ?"


Réécouter l'émission ICI

mardi 15 novembre 2011

Les instabilités renouvelées dans la bande saharo-sahélienne

Le 11 novembre, Thierry Garcin recevait dans les Enjeux Internationaux, André Bourgeot, directeur de recherches émérite au CNRS. Ecoutez l'émission ICI



"La décomposition du régime politique à Tripoli et la guerre civile dans le pays ont ajouté aux instabilités dans cette bande saharo-sahélienne, dont les crises et les conflits sont de nature différente, ceux-ci devenant néanmoins de plus en plus interactifs.

C’est d’ailleurs le même constat, mutatis mutandis, qu’on peut dresser aussi bien pour le Proche- et le Moyen-Orient que pour la Corne de l’Afrique (voir l’émission d’hier mardi).

Quelles en sont les éléments clés ? Entre autres : Al Qaida au Maghreb islamique, contrebande et trafics (notamment, de drogue), migrations, prolifération des armes, bandes armées, lutte antiterroriste activée voire instrumentalisée par Washington, question touarègue, etc. Et comment les États, seuls ou en coopération, peuvent-ils relever ces défis ?"

lundi 14 novembre 2011

Comment comprendre et évaluer l’engagement militaire du Kenya en Somalie ?

Le 9 novembre Thierry Garcin recevait dans les Enjeux Internationaux Francis Soler, directeur-adjoint d'Africa Intelligence. Ecoutez l'émission ICI



"Pour échapper aux incursions croissantes d'un groupe d'islamistes somaliens, les Shebab, qui multiplient enlèvements et exactions, les autorités kényanes ont décidé de lancer une offensive militaire.

Préparée de longue date, elle vise à créer un teritoire sous administration autonome, régie par des groupes somaliens politiquement proches de Nairobi.

C'est un revirement de situation puisque, depuis bien longtemps, les islamistes somaliens trouvaient régulièrement refuge sur le territoire kenyan.

Si l'opération militaire gagnait encore en envergure, il est possible que l'Ethiopie cherche ensuite à intervenir à nouveau pour soutenir ce gouvernement somalien qui ne contrôle en réalité qu'une poignée de quartiers de sa capitale, mais pas le reste du pays."

jeudi 26 mai 2011

La nature et l'évolution du régime éthiopien

Aujourd'hui Eric Laurent dans les Enjeux internationaux recevait Alain Gascon (professeur à l'Institut français de géopolitique de l'Université Paris-VIII).
Ecoutez l'émission ICI

Résumé : "Vingt ans après son arrivée au pouvoir, personne n'aurait imaginé que les rebelles tigréens, un mouvement marxiste radical influencé par l'Albanie communiste, prendrait un tel virage libéral. L'ancien chef rebelle, toujours à la tête du gouvernement actuel, a su créer une coalition politique qui lui permet de gouverner avec une assise relativement large.
Pendant longtemps, de nombreux experts pensèrent que la majorité hamārā ne supporterait pas la tutelle permanente d'un groupe minoritaire. L'enrichissement progressif de la classe moyenne éthiopienne montre que les clivages et l'ascension sociale ne relèvent pas, en Ethiopie, de critères ethniques ou régionaux"
Alain Gascon revient ainsi sur la prise de pouvoir par les Tigréens (6% de la population) au début des années 1990. Soucieux d'aller au devant des désirs des entrepreneurs, ils ont su attirer de nombreux capitaux (notamment dans l'Ouest où de grandes fermes agro-industriels apparaissent au risque de poser problème à une population extrêmement attachée à la terre)....
A compléter avec : l'article de Jeune Afrique "Zenawi seul maître à bord" (p34, du numéro de 22 au 28 mai 2011) qui propose une vision plus sombre du régime en place ....

jeudi 14 avril 2011

La Corne de l'Afrique : une région fracturée

La semaine dernière "les enjeux internationaux" consacrait une émission aux fractures de la Corne de l'Afrique en invitant Marc Fontrier. Vous pouvez réécouter l'émission ICI.

Résumé :"La situation de guerre civile qui prévaut dans le sud de la Somalie est aujourd'hui figée.
L'ancien leader islamiste devenu président légal, mais dont le pouvoir ne contrôle que quelques quartiers de la capitale, est toujours sous la menace des factions islamistes qui le combattent.
Cette situation a encore été aggravée par l'intervention militaire éthiopienne soutenue par les Etats-Unis.
En réalité, la Somalie reste également un théâtre d'affrontements par acteurs interposés pour les deux adversaires ancestraux que sont l'Erythrée et l'Ethiopie..."

jeudi 3 mars 2011

Djibouti : "Un pays fragile dans une Corne de l’Afrique effondrée "

Mardi Eric Laurent recevait Alain Gascon
dans l'émission Les enjeux internationaux.
Résumé : "Une certaine agitation se fait sentir à Djibouti, marquée par une opposition croissante au président en place depuis douze ans. Son désir de se maintenir au pouvoir et les tensions grandissantes marquées par les vieux clivages ethniques risquent de transformer le pays en un lieu d'affrontements sanglants.
Enfin, la proximité de zones politiquement sensibles, comme la Somalie et le Yemen font de cet ancien territoire français des Afars et des Issas un lieu qui pourait devenir de plus en plus fargilisé..."
Écoutez l'émission ICI

samedi 12 février 2011

Législatives au Tchad

Su r les conséquences prévisibles des élections législatives de dimanche : retrouvez l'émission de Thierry Garcin, les enjeux internationaux ICI

jeudi 30 septembre 2010

Sahel : recomposition des zones d'influence

Lundi dernier Thierry Garcin accueillait André Bourgeot (directeur d'études à l'EHESS) pour discuter de la recomposition des zones d'influence dans le Sahel (ICI).


Résumé : "Du Sénégal au Darfour soudanais, la bande saharo-sahélienne frappe par l’importance des distances, la pauvreté des grandes voies de communication (malgré les ancestrales routes des caravanes et les actuels trafics délictueux), les massifs montagneux localisés (Hoggar, Tibesti), la rareté de la végétation et de l’eau (sauf pour le fleuve Niger au Mali).

Monde hostile à l’homme, cette région constitue des « confins », des « marches », un limes aussi, à la tangence de plusieurs mondes. C’est le passage entre le désert et le Sahel puis la savane et la forêt, entre le monde arabe et le monde noir, entre l’islam et le christiano-animisme, entre les nomades (question touarègue spécifique) et les sédentaires. Les pays ont souvent des nords et des suds très différenciés voire contrariés. Le facteur ethnique peut jouer à plein. Et les capitales sont excentrées dans l’extrême-sud. L’unité ou l’identité nationale y est généralement très faible. Des ressources fossiles et minérales attirent les grandes compagnies internationales.

À noter aussi qu’en bordure, le Soudan devrait connaître une violente partition en 2011 et que la Corne de l’Afrique est profondément instable voire en partie démembrée (Somalie)."

samedi 25 septembre 2010

Les leçons de l'experience guinéenne

Dans l'émission les Enjeux internationaux le 20 septembre dernier avec Makita Kasongo enseignant à l’université de Lausanne, à écouter ICI:
"Second tour de la présidentielle repoussé. Pourquoi l’expérience politique guinéenne est-elle instructive ?


50 ans de dictature (deux présidents) et d’autarcie. Par la suite, le régime confus et imprévisible du capitaine Camara (2008-2009).

Les massacres de septembre dernier. Une transition que l’on espérait en douceur. Des violences à nouveau, dans un contexte électoral chaotique : 1er tour en juin dernier, second tour repoussé à fin septembre au plus tôt, l’Union africaine et la France s’impatientant.

Questions clés : les raisons des secousses récentes et du blocage actuel ; le rôle de l’armée (le régime de transition est présidé par un général, d’ailleurs prudent) ; les médiations régionales ; les conséquences pour la sous-région."