Le Comité "Afrique" de l'ANAJ-IHEDN vient d'annoncer la sortie du numéro 3 de la revue Jambo.
Au sommaire de ce numéro :
-Élections présidentielles au Sénégal
- Le bilan africain du 6ème forum mondial de l’eau
- Mali : la chute d’un acteur clé de la lutte contre AQMI
- Focus pays : Le Malawi
- La coopération industrielle internationale
- Interview M. Xavier DRIENCOURT, Ambassadeur de France en Algérie
- La Francophonie est-elle morte ?
- Faire des affaires dans les États membres de l’OHADA
- En Somalie, le temps est compté…
- PUBLICATION—REVUE Léonard Vincent, Les Erythréens
Télécharger le numéro 3 de Jambo ICI
Rédigée par des étudiants, chercheurs ou jeunes professionnels membres du Comité Afrique de l’ANAJ-IHEDN, la lettre souhaite montrer à ses lecteurs que le continent africain est un acteur à part entière des enjeux géopolitiques mondiaux. Nos rédacteurs ont une expérience du continent, y ont vécu ou travaillé.
Il s’agit pour eux de faire partager leur intérêt commun pour un continent trop souvent marginalisé dans les médias et la pensée européenne.
Pour recevoir gratuitement la lettre tous les trimestre, par mail, envoyez nous un mail à : afrique@anaj-ihedn.org
De même n’hésitez pas à nous proposer vos contributions ou des sujets d’étude que vous souhaiteriez voir traiter : afrique@anaj-ihedn.org
Affichage des articles dont le libellé est eau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est eau. Afficher tous les articles
dimanche 13 mai 2012
Sortie du 3ème numéro de Jambo
Libellés :
Algérie,
ANAJ-IHEDN,
eau,
Erythrée,
francophonie,
lettre,
Malawi,
Mali,
Sénégal,
Somalie,
Xavier Driencourt
vendredi 22 octobre 2010
Egypte/Ethiopie : soyez proche de vos ennemis
Les investissement égyptiens en Ethiopie auraient atteint en 2010 le milliard et devraient doubler en 2011. Du moins, Mohamed Nasreddin Allam (photo), le ministre égyptien des ressources en eau et de l'irrigation l'espère ... A Port Said il a souligné les efforts de l'Egypte afin de renforcer la coopération avec les pays du Bassin du Nil.
Rappelons qu'avec une population de 80 millions d'habitants -la plus importante du monde arabe- en forte croissance, les besoins en eau de l'Egypte dépasseront en 2017 ses ressources hydrauliques, selon des statistiques officielles. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social.
Elle refuse toute remise en cause du traité de partage des eaux datant de 1959 dont elle est le principal bénéficiaire avec le Soudan (voir précédents billets ICI)
Rappelons qu'avec une population de 80 millions d'habitants -la plus importante du monde arabe- en forte croissance, les besoins en eau de l'Egypte dépasseront en 2017 ses ressources hydrauliques, selon des statistiques officielles. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social.
Elle refuse toute remise en cause du traité de partage des eaux datant de 1959 dont elle est le principal bénéficiaire avec le Soudan (voir précédents billets ICI)
dimanche 16 mai 2010
Partage des eaux du Nil : l'Egypte refuse toute négociation
L’Ethiopie, l’Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie ont le 14 mai à Entebbe (Ouganda) un nouvel accord sur le partage des eaux du Nil, malgré le boycott de l’Egypte et du Soudan, et en l’absence du Burundi et de la République démocratique du Congo (RDC), pays du Bassin du fleuve. Dans une déclaration, le Kenya a affirmé son soutien au nouveau texte, sans le signer pour le moment.
L’Egypte et le Soudan, qui estiment avoir des « droits historiques » sur le Nil, et qui sont les principaux bénéficiaires du dernier traité de partage des eaux datant de 1959, n’étaient pas présents à la cérémonie. Les deux pays avaient clairement exprimé depuis plusieurs mois leur hostilité à ce projet de nouvel accord cadre. « Les accords sur le partage des eaux du Nil sont sacrés et ne peuvent être remis en question car ils relèvent du principe de l’intangibilité des frontières », a déclaré Hossam Zaki. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangère a estimé que l’accord signé entre quatre pays aux sources du Nil à Entebbe n’était pas contraignant pour l‘Egypte. La presse cairote de ce samedi révèle que les autorités égyptiennes ont commencé une campagne auprès des bailleurs de fonds internationaux pour empêcher la réalisation de tout projet pouvant réduire son quota. Avec 55 milliards et demi de mètres cube par an, l’Egypte dispose de plus de la moitié du débit du Nil.
Le traité actuel a été conclu en 1929 entre l'Egypte et la Grande-Bretagne coloniale, puis revu en 1959. Il accorde aux Egyptiens un quota de 55,5 milliards de m3 et de 18,5 mds aux Soudanais, soit au total 87% du débit du fleuve calculé à la hauteur d'Assouan, en Haute-Egypte. Le Caire dispose en outre d'un droit de veto sur les travaux en amont susceptibles d'affecter le débit du fleuve, comme des barrages, des stations de pompage ou des installations industrielles pour l'irrigation. Or 85% du Nil provient du territoire éthiopien. Addis-Abeba souhaiterait imposer sa vision de l’aménagement du Nil en empêchant Le Caire de réaliser ses grands projets hydriques et en le forçant à s’asseoir à la table des négociations.
Avec une population de 80 millions d'habitants -la plus importante du monde arabe- en forte croissance, les besoins en eau de l'Egypte dépasseront en 2017 ses ressources hydrauliques, selon des statistiques officielles. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social. Le pays doit se tourner vers le Nil et réaliser des projets très couteux, qui ne seront pas sans incidence sur les autres nations en amont. Ainsi, le barrage d’Assouan (1971), entre l’Egypte et le Soudan suscite quelques tensions.
Pour Hani Raslan, du Centre al-Ahram d'études stratégiques du Caire, "la seule solution réside dans la coopération" autour notamment de 22 projets en matière d'énergie, d'irrigation ou d'économies d'eau examinés dans le cadre de l'Initiative du Bassin du Nil (IBN), qui regroupe tous les pays concernés. En coulisses, les diplomates égyptiens font observer que les pays africains de l'amont ont peu de chances de trouver les financements internationaux nécessaires pour de grands travaux sur le fleuve s'il n'y a pas consensus entre les pays du bassin. Le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Mohammed Allam, a quant à lui affirmé devant le Parlement que l'Egypte "se réserve le droit de prendre toutes les mesures pour défendre ses droits".
"Les Égyptiens se comportent avec les Africains comme ils reprochent aux Israéliens de le faire avec les Palestiniens: ils disent vouloir négocier, mais sans rien céder sur les questions épineuses", ironise un diplomate occidental au Caire.
Rappelons quelques éléments géopolitiques.
Avec ses 6671 km, le Nil est le plus long fleuve du monde. Il prend sa source dans la région des Grands Lacs. Son bassin couvre une superficie équivalente à six fois la France (3 030 700 km ²) et ses affluents s’étendent sur dix pays. L’irrigation et la production hydro-électrique constituent les principaux enjeux de ce fleuve.
Plus d’informations sur l’aspect juridique du partage des eaux : ICI
L’Egypte et le Soudan, qui estiment avoir des « droits historiques » sur le Nil, et qui sont les principaux bénéficiaires du dernier traité de partage des eaux datant de 1959, n’étaient pas présents à la cérémonie. Les deux pays avaient clairement exprimé depuis plusieurs mois leur hostilité à ce projet de nouvel accord cadre. « Les accords sur le partage des eaux du Nil sont sacrés et ne peuvent être remis en question car ils relèvent du principe de l’intangibilité des frontières », a déclaré Hossam Zaki. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangère a estimé que l’accord signé entre quatre pays aux sources du Nil à Entebbe n’était pas contraignant pour l‘Egypte. La presse cairote de ce samedi révèle que les autorités égyptiennes ont commencé une campagne auprès des bailleurs de fonds internationaux pour empêcher la réalisation de tout projet pouvant réduire son quota. Avec 55 milliards et demi de mètres cube par an, l’Egypte dispose de plus de la moitié du débit du Nil.
Le traité actuel a été conclu en 1929 entre l'Egypte et la Grande-Bretagne coloniale, puis revu en 1959. Il accorde aux Egyptiens un quota de 55,5 milliards de m3 et de 18,5 mds aux Soudanais, soit au total 87% du débit du fleuve calculé à la hauteur d'Assouan, en Haute-Egypte. Le Caire dispose en outre d'un droit de veto sur les travaux en amont susceptibles d'affecter le débit du fleuve, comme des barrages, des stations de pompage ou des installations industrielles pour l'irrigation. Or 85% du Nil provient du territoire éthiopien. Addis-Abeba souhaiterait imposer sa vision de l’aménagement du Nil en empêchant Le Caire de réaliser ses grands projets hydriques et en le forçant à s’asseoir à la table des négociations.
Avec une population de 80 millions d'habitants -la plus importante du monde arabe- en forte croissance, les besoins en eau de l'Egypte dépasseront en 2017 ses ressources hydrauliques, selon des statistiques officielles. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social. Le pays doit se tourner vers le Nil et réaliser des projets très couteux, qui ne seront pas sans incidence sur les autres nations en amont. Ainsi, le barrage d’Assouan (1971), entre l’Egypte et le Soudan suscite quelques tensions.
Pour Hani Raslan, du Centre al-Ahram d'études stratégiques du Caire, "la seule solution réside dans la coopération" autour notamment de 22 projets en matière d'énergie, d'irrigation ou d'économies d'eau examinés dans le cadre de l'Initiative du Bassin du Nil (IBN), qui regroupe tous les pays concernés. En coulisses, les diplomates égyptiens font observer que les pays africains de l'amont ont peu de chances de trouver les financements internationaux nécessaires pour de grands travaux sur le fleuve s'il n'y a pas consensus entre les pays du bassin. Le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Mohammed Allam, a quant à lui affirmé devant le Parlement que l'Egypte "se réserve le droit de prendre toutes les mesures pour défendre ses droits".
"Les Égyptiens se comportent avec les Africains comme ils reprochent aux Israéliens de le faire avec les Palestiniens: ils disent vouloir négocier, mais sans rien céder sur les questions épineuses", ironise un diplomate occidental au Caire.
Rappelons quelques éléments géopolitiques.
Avec ses 6671 km, le Nil est le plus long fleuve du monde. Il prend sa source dans la région des Grands Lacs. Son bassin couvre une superficie équivalente à six fois la France (3 030 700 km ²) et ses affluents s’étendent sur dix pays. L’irrigation et la production hydro-électrique constituent les principaux enjeux de ce fleuve.
Plus d’informations sur l’aspect juridique du partage des eaux : ICI
Libellés :
Accord Entebbe,
eau,
Egypte,
Géopolitique,
négociations,
Nil,
Ouganda,
Soudan
jeudi 25 mars 2010
Les guerres de l'eau
Mardi Thierry Garcin recevait, Gabriel Wackermann (Professeur émérite à la Sorbonne, géographe) dans son émission les Enjeux Internationaux. Écoutez ICI
"À l’occasion de la journée mondiale de l’eau (22 mars), les potentialités de conflits dans le monde pour l’accès à l’eau. L' « hydro-politique » est une expression des années 80, destinée à montrer l'importance des aspects géopolitiques de l'accès à l'eau douce et, bien sûr, de son utilisation. On sait combien sont décisives la possession et la maîtrise de l'eau, à la fois pour la vie des hommes, pour l'agriculture et l'élevage, pour la vie des animaux et --ce qu'on oublie souvent-- pour les activités industrielles. Peut-on dès lors imaginer des crises voire des conflits armés, de dimension interétatique ? De fait, certaines régions revêtent une dimension stratégique : l'Anatolie turque à l'égard de la Mésopotamie ; le Tibet chinois à l'égard de l'Asie du Sud ; les deux Nils en Afrique orientale à l'égard de l'Égypte. De plus, le Mékong, de grands fleuves africains, le Rio Grande, sans parler du Jourdain, sont autant de cas particuliers. Et, en cas de conflit, quel pourrait être le rôle des organisations régionales et internationales? "
Quelques notions sur la question :
Critères du fleuve international:
- 1er critère est de nature politique : Deux types de fleuves internationaux doivent être distingués : les fleuves-frontières ou contigus et les fleuves successifs.
°Le cas du cours d’eau successif, qui traverse plusieurs Etats. Se pose alors la question des ressources en eaux –débit –qui restent aux Etats situés en aval de l’Etat amont qui a prélevé ; la rivalité entre Etats se fait autour d’une question de débit prélevé (opposition à la construction de barrages en amont par exemple)
° Le cas du cours d’eau contigu, faisant office de séparation entre 2 Etats. La rivalité se fait sur la question de la frontière : celle –ci n’est pas forcément définie par le talweg mais un Etat peut posséder tout le fleuve et ne pas en laisser l’accès à son voisin.
-2ème critère de nature économique, s’y est superposé : celui de la navigabilité ; retenu par le Congrès de Vienne, il a été repris par la Convention de Barcelone de 1921, qui a accentué cette conception en substituant à la dénomination traditionnelle de « fleuve international » celle de « voie d’eau internationale » qui permet d’englober les affluents navigables » (DIP)
Bassin fluvial : zone qui comprend le fleuve international, ses affluents, sous-affluents et eaux souterraines.
Plusieurs conceptions juridiques sur la question des eaux transfrontalières :
- doctrine Harmon de la souveraineté territoriale absolue : un Etat use comme bon lui semble d’un cours d’eau traversant son territoire sans tenir compte des baisses de débit qu’il pourrait provoquer en aval chez un autre Etat.
Ex : Turquie
- doctrine de l’intégrité territoriale absolue : chacun conserve le débit naturel que le fleuve lui donne (conception inverse à la précédente et favorable à l’Etat-aval)
- doctrine dominante en droit et en arbitrage aujourd’hui : celle liée à la notion de bassin intégré et de gestion commune des eaux (aménagement possible en amont mais de façon raisonnable pour ne pas nuire à l’Etat-aval et de lui permettre de mettre en place ses propres systèmes de drainage)
En Afrique les conflits liés à l'eau sont nombreux.
Des conflits internes : au Darfour, au Kenya et au Niger notamment.
Des tensions régionales : bassin du Chobe (Botswana, Namibie), bassin du Nil (défaillance de coopération, voire billet précédent ICI), les bassins du Cunene, de l'Incomati, du Limpopo et du Zambèze entre les Etats de la SADC, le bassin de l'Okavango, le bassin de l'Orange (Afrique du Sud et Namibie), le bassin du Sénégal (Mauritanie et Sénégal), le bassin du Lac Tchad, le fleuve Volta (Ghana, Burkina Faso), les nappes fossiles du Sahara (Tchad, Egypte, Niger, Soudan, Libye).
"À l’occasion de la journée mondiale de l’eau (22 mars), les potentialités de conflits dans le monde pour l’accès à l’eau. L' « hydro-politique » est une expression des années 80, destinée à montrer l'importance des aspects géopolitiques de l'accès à l'eau douce et, bien sûr, de son utilisation. On sait combien sont décisives la possession et la maîtrise de l'eau, à la fois pour la vie des hommes, pour l'agriculture et l'élevage, pour la vie des animaux et --ce qu'on oublie souvent-- pour les activités industrielles. Peut-on dès lors imaginer des crises voire des conflits armés, de dimension interétatique ? De fait, certaines régions revêtent une dimension stratégique : l'Anatolie turque à l'égard de la Mésopotamie ; le Tibet chinois à l'égard de l'Asie du Sud ; les deux Nils en Afrique orientale à l'égard de l'Égypte. De plus, le Mékong, de grands fleuves africains, le Rio Grande, sans parler du Jourdain, sont autant de cas particuliers. Et, en cas de conflit, quel pourrait être le rôle des organisations régionales et internationales? "
Quelques notions sur la question :
Critères du fleuve international:
- 1er critère est de nature politique : Deux types de fleuves internationaux doivent être distingués : les fleuves-frontières ou contigus et les fleuves successifs.
°Le cas du cours d’eau successif, qui traverse plusieurs Etats. Se pose alors la question des ressources en eaux –débit –qui restent aux Etats situés en aval de l’Etat amont qui a prélevé ; la rivalité entre Etats se fait autour d’une question de débit prélevé (opposition à la construction de barrages en amont par exemple)
° Le cas du cours d’eau contigu, faisant office de séparation entre 2 Etats. La rivalité se fait sur la question de la frontière : celle –ci n’est pas forcément définie par le talweg mais un Etat peut posséder tout le fleuve et ne pas en laisser l’accès à son voisin.
-2ème critère de nature économique, s’y est superposé : celui de la navigabilité ; retenu par le Congrès de Vienne, il a été repris par la Convention de Barcelone de 1921, qui a accentué cette conception en substituant à la dénomination traditionnelle de « fleuve international » celle de « voie d’eau internationale » qui permet d’englober les affluents navigables » (DIP)
Bassin fluvial : zone qui comprend le fleuve international, ses affluents, sous-affluents et eaux souterraines.
Plusieurs conceptions juridiques sur la question des eaux transfrontalières :
- doctrine Harmon de la souveraineté territoriale absolue : un Etat use comme bon lui semble d’un cours d’eau traversant son territoire sans tenir compte des baisses de débit qu’il pourrait provoquer en aval chez un autre Etat.
Ex : Turquie
- doctrine de l’intégrité territoriale absolue : chacun conserve le débit naturel que le fleuve lui donne (conception inverse à la précédente et favorable à l’Etat-aval)
- doctrine dominante en droit et en arbitrage aujourd’hui : celle liée à la notion de bassin intégré et de gestion commune des eaux (aménagement possible en amont mais de façon raisonnable pour ne pas nuire à l’Etat-aval et de lui permettre de mettre en place ses propres systèmes de drainage)
En Afrique les conflits liés à l'eau sont nombreux.
Des conflits internes : au Darfour, au Kenya et au Niger notamment.
Des tensions régionales : bassin du Chobe (Botswana, Namibie), bassin du Nil (défaillance de coopération, voire billet précédent ICI), les bassins du Cunene, de l'Incomati, du Limpopo et du Zambèze entre les Etats de la SADC, le bassin de l'Okavango, le bassin de l'Orange (Afrique du Sud et Namibie), le bassin du Sénégal (Mauritanie et Sénégal), le bassin du Lac Tchad, le fleuve Volta (Ghana, Burkina Faso), les nappes fossiles du Sahara (Tchad, Egypte, Niger, Soudan, Libye).
Inscription à :
Articles (Atom)