dimanche 11 décembre 2011
Sahara de tous les enjeux. Géopolitique, sécurité et développement
Lieu : 190 avenue de France (métro « Quai de la Gare »)
Résumé: "L'ensemble saharo-sahélien concerné (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Libye
et Algérie), écologiquement homogène et culturellement semblable est traversé par de nombreux enjeux, rivalités et conflits internationaux, nationaux et régionaux. Il connait depuis une décennie des transformations sociales, politiques, culturelles et économiques, de grande ampleur qui s'inscrivent dans des contextes politiques inédits qui sont :
1. L'apparition cyclique des rébellions armées touarègues (Niger et Mali) qui doivent composer ou se combiner avec des pouvoirs issus de chefferies locales formées sur des bases ethniques, déstabilisent les pouvoirs étatiques.
2. L'émergence de nouveaux acteurs et organisations politiques exogènes aux visées politico-théologiques incarnés par l'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique), aux activités très souvent criminelles (prises d'otages-marchandises, attentats suicides, versements de rançons, trafics en tous genres .
3. L'existence de réseaux d'acheminement de migrants clandestins et de produits illicites(cannabis, cocaïne) génère un découpage-maillage de cet espace en « territoires » soumis aux contrôles de groupes ethniques.
4. La présence de richesses minières importantes (pétrole, uranium, or, fer, etc.) génère des compétitions entre les multinationales occidentales et les grandes sociétés nationales.
5. L'effondrement de la Jamahiriya libyenne a des conséquences sur la sous région concernée notamment à propos des revenants surarmés et du retour des subsahariens fuyant la guerre civile."
Les thèmes proposés sont :
le mardi 13 décembre 2011, de 9h à 12h - Modérateur, Alain ANTIL (Ifri)
9h - 9h15 Discours d'ouverture prononcé par Maurice Godelier, Directeur d'études (EHESS)
Panel 1 L'état des États et pouvoirs émergents
Assiste-t-on à des recompositions de zones d'influence ?
Espaces en déshérence étatique ?
Les puissances en jeux ?
Quels impacts sur les développements locaux et nationaux ?
9h15 - 9h45 - Georg Klüte, Université de Bayreuth (Allemagne) « Le Nord du Mali : un espace d'anomie » ; débats
9h 45 - 10h15 - Marine De Haas, Université de Hambourg (Allemagne) « L'émergence de la Chine en terre nigérienne : perceptions et enjeux » ; débats
10h15 à 10h30 - Pause-café
10h30 - 11h - Marielle Debos, Sciences-Po (Paris)
« La fin d'un épisode guerrier ? Les retours difficiles des rebelles tchadiens » ; débats
11h - 11h30 - Salim Chena, EHESS - CESPRA (France)
« Quelle hégémonie algérienne après le « printemps arabe » » ; débats
11h30 - 12h - André Bourgeot, CNRS - LAS - FMSH (France)
« Politiques et États dans les septentrions malien et nigérien » ; débats
12h à 14h - Déjeuner
l'après-midi, de 14h à 18h - Modérateur, Georg Klüte
Panel 2 Ressources extractives, compétitions et trafics illicites
14h -14h30 - Benjamin Augé, Ifri (France)
« La question pétrolière dans la région saharienne : cas de
la Mauritanie, Mali, Niger et Tchad » ; débats
14h30 - 15h - Hamadou Daouda Youssoufou, Université de Tahoua (Niger)
« La rente uranifère et pétrolière au Niger et le piège du syndrome
hollandais » ; débats
15h - 15h30 - Laurent Gagnol-Abdou Afane : Université de Grenoble (France)
« Les nomades face à la pression sur les ressources extractives.
L'exemple du nord Niger » ; débats
15h30 - 16h - Alain Antil, Ifri (France)
« L'arrivée de la cocaïne au Sahel » ; débats
16h00 à 16h30 - Pause-café
16h30 à 18h - Modérateurs, Georg Klüte et André Bourgeot
Synthèse générale et discussions libres avec l'auditoire
le mercredi 14 décembre 2011, de 9h à 12h - Modérateur, Patrick Haimzadeh
(France)
Panel 3 Migrations et terrorisme
Assiste-t-on à de nouvelles formes de territorialisation ?
Sanctuarisation ?
Ethno-territorialisation ?
Quels en sont les groupes qui les contrôlent et selon quelles modalités ?
9h - 9h30 - Julien Brachet (Ird), Armelle Choplin (Univ. Paris-Est),
Olivier Pliez (Univ. Toulouse)
« Le Sahara entre espace de circulation et frontières de l'Europe » ;
débats
9h30 -10h - Attaher ag Iknane, Présidence de la République (Mali)
« Activités illicites au Nord mali : pouvoirs émergents et territoires » ;
débats
10h -10h30 - Antonin Tisseron, Institut Thomas More (France)
« Quelle stratégie contre l'insécurité dans le Nord du Niger et du Mali »
; débats
10h30 à 10h45 - Pause café
10h45 -11h15 - Naffet Kéïta, Université de Bamako (Mali)
« Découpage-maillage de l'Etat malien dans les régions saharo-sahéliennes»
; débats
11h15 -11h45 - Mehdi Taje (Tunisie)
« La réalité de la menace d'Aqmi à l'aune des révolutions démocratiques au
Maghreb » ; débats
12h à 14h - Déjeuner
l'après-midi, de 14h à 18h15 - Modérateur, Mehdi Taje
Panel 4 La guerre civile en Libye et les conséquences régionales de
l'effondrement du régime
Quels sont les rôles assurés par la communauté internationale et les pays
riverains ?
Quelles conséquences sur l'ensemble de la sous-région ?
Remodelage des frontières ?
Humanitaire et militaire! S'agit-il d'un tournant dans le monde ?
14h -14h30 - Amadou Rabani, Université de Tahoua (Niger)
« Le Niger, une victime collatérale du conflit libyen » ; débats
14h30 -15h - Nadia Belalimat, CNRS - CIRED
« Les berbères libyens, du Fezzan au Djebel Nefoussa et l'émergence
d'un nouveau pôle politique en Libye »
15h - 15h30 - Patrick Haimzadeh, Chercheur indépendant
« La région de Sbha-Al Gatroun : pièce maîtresse du régime Kadhafi » ;
débats
15h30 - 16h - Saïd Haddad , Ecole de Saint Cyr (Coëtquidan, France)
« La zone saharo-sahélienne dans la politique extérieure libyenne. Bilan
et perpectives » ; débats
16h - 16h30 - Tilman Musch, INALCO - CRREA
« Encore une guerre française contre les Africains. Regards sur
l'intervention militaire en Libye ».
16h30 à 16h45 - Pause-café
16h45 - 18h15 - Modérateur : André Bourgeot
Synthèse et débats généraux
Le devenir de ces deux journées d'étude ?
Publication des actes ?
Constitution d'un réseau? D'une équipe internationale ?
Poursuite de la banque de données ?
Élargissement de la problématique au Nigéria (Boko Haram) et à la Corne de l'Afrique (les Chebab) : le djihadisme dans l'arc africain ?
Recommandations ?
18h15 Discours de clôture prononcé par Jean Pierre Dozon, directeur scientifique à la FMSH
Contacts : abourgeot@msh-paris.fr ; bourgeot@ehess.fr
samedi 10 décembre 2011
Les lectures du week end
- “‘Turning Pebbles’: Evading Accountability for Post-Election Violence in Kenya,” par Human Rights Watch
vendredi 9 décembre 2011
L'Afrique dans le "Top 10" de Politique étrangère
1) “Afrique: l’intégration régionale face à la mondialisation” par Abdou Diouf
2) “La stratégie africaine de la Chine” par Valérie Niquet
3) “Les enjeux de l’aide publique au développement” par Pierre Jacquet
mercredi 7 décembre 2011
Les Shabaab sur Twitter ? (MAJ)
Voici les premiers messages du groupe :
Sheikh Abu Mus'ab (Military Spokesman): "The Jihad being waged here in Somali shall continue untill the country is purified of all invaders"
Il y a 1 heure
-HSM Press
7 Uganda-trained TFG soldiers surrender themselves to Mujahidin in #Mogadishu. They are welcomed after proclaiming repentance from apostasy
Il y a 1 heure
-HSM Press
6-DEC: Mujahidin forces attack #Amisom base in Dharkenley District, #Mogadishu. 3-hour battle resulted in some #Amisom casualties+base burnt
Il y a 1 heure
-HSM
6-DEC: Martyrdom seeker infiltrates K4 circle in #Mogadishu. 3 #Ugandanm 7 TFG soldiers pronounced dead on the scene. 2 mercenaries injured
Il y a 2 heures
-HSM Press
بسم الله الرحمن الرحيم
Il y a 2 heures
RDC : Premiers enseignements des élections générales
Résumé : "La République démocratique du Congo (ex-Zaïre), pays clé de l’Afrique centrale, a des caractéristiques bien connues. 2,3 millions km² (environ quatre France), 71 millions d’habitants (une espérance de vie limitée à 50 ans), des voies de communications fluviales discontinues (malgré le considérable bassin du fleuve Congo) et terrestres pauvres (seulement 2 800 km de routes goudronnées !), des chemins de fer en déshérence.
Une partie de la population urbaine est concentrée dans l’agglomération de Kinshasa, l’extrême-Est ayant toujours été le flanc faible, avec le sud historiquement sécessionniste.
Enfin, le sous-sol du pays regorge de richesses (on a parlé d’un « scandale géologique »), telles le diamant, l’or, le charbon, le pétrole, l’uranium et bien d’autres minerais (à commencer par le coltan, 70 % des réserves mondiales).
Or, c’est un État faible et divisé qui, aujourd’hui, n’est même pas maître de l’entièreté de son territoire."
On lira également :
- La RDC en chiffres (BBC) ICI
- RD Congo : un risque de guerre civile post-élections ? (Affaires stratégiques) ICI
- "La contre-insurrection en République démocratique du Congo" par Ilinca Mathieu ICI et ICI
- "Congo: l’enlisement du projet démocratique" par l'International Crisis Group ICI
Quelques rappels sur la RDC publiés précédemment ICI :
Pays d’Afrique centrale, le troisième en superficie du continent (2 345 000km²), et le plus peuplé de la zone (63 millions d’habitants). Elle y occupe une place centrale sur les axes Le Cap-Le Caire et océan Atlantique- océan Indien.
La RDC (Zaïre jusqu’en 1997) constitue un ensemble composite confié par la Conférence de Berlin (1885) à une société capitaliste d’exploitation dirigée par le roi des Belges Léopold qui le lègue à Bruxelles. Son unité (le Bassin du Congo) n’est qu’apparente : elle plonge au sud dans le plateau métallifère du Shaba (ex-Katanga riche en cuivre, colbalt, uranium) et touche à l’est les Grands Lacs. Aussi sa diversité ethnique est elle considérable (5 langues nationales) et la décolonisation (1960) s’est accompagné de nombreux troubles, en particulier les tentatives de sécession du Katanga encouragées par l’Union minière de Belgique.
La dictature de Mobutu (1965-1997) ne permet pas le développement du pays malgré ses richesses. Sa déstabilisation est une retombée indirecte du conflit du Rwanda, de nombreux Tutsi (les banyamulengue) ayant été établis par les Belges dans l’est de la RDC (Kivu). Ils se heurtent en 1996 au million de réfugiés hutu fuyant le FPR, parmi lesquels les milices interahamwe impliquées dans le génocide de 1994). L’intervention des Rwandais tutsi et des Ougandais, leurs alliés, provoque la chute de Kinshasa le 16 mai 1997 et porte au pouvoir une coalition d’opposants dirigée par Laurent-Désiré Kabila. Mais les interventions étrangères ne cessent pas et la RDC devient l’enjeu d’un affrontement entre deux camps, d’un côté l’Ouganda et ses alliés, de l’autre l’Angola et le Zimbabwe qui soutiennent Kabila. Le gel des positions militaires se traduit par une partition de fait du pays. En 2001, L.D. Kabila est assassiné. En 2003, un accord global est signé et un gouvernement d’union nationale nommé. Mais de nombreux mouvements de rébellion persistent, souvent sur une base ethnique, en particulier dans le Nord et l’Est du pays.
mardi 6 décembre 2011
Engagements stratégiques français : nouveaux regards. Retour sur la journée de la relève stratégique
Résumé de l'institut : "A l’occasion du lancement des débats sur la révision du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) de 2008, l’Irsem a consacré une journée d’étude à l’actualisation des engagements stratégiques français face au nouveau contexte géostratégique mondial. Les interventions de ce colloque sont rassemblées ici. Elles sont le fruit des réflexions de jeunes chercheurs rattachés à l’institut, pour la plupart doctorants ou jeunes docteurs civils, experts des questions stratégiques contemporaines. Cette journée participe de l’une des missions majeures de l’Irsem, le développement des liens entre monde universitaire et monde de la défense. Cette contribution permet de présenter, en amont des élections présidentielles et législatives de 2012, une vision critique et novatrice des ambitions stratégiques françaises à l’heure de la multiplication des tensions régionales, des crises économiques et de l’émergence de nouveaux défis. La journée s’est organisée autour de quatre panels, les deux premiers permettant de clarifier l’environnement stratégiques, les deux suivants interrogeant la manière de rationaliser les actions stratégiques."
vendredi 2 décembre 2011
Au-delà du Lower Shabelle, quelles marges de manœuvre pour le contingent djiboutien ?
"Initialement conclus en 1977, les accords de défense qui lient la France et Djibouti sont renégociés en profondeur pour la troisième fois depuis plus d’un an, entre les autorités djiboutiennes et françaises. Cette nouvelle orientation s’inscrit dans la volonté affichée du Président français Nicolas Sarkozy dans le Livre Blanc de la Défense, paru en 2008, de redéfinir les modalités de présence et d’engagement de nos troupes en Afrique et plus précisément sur le territoire de Djibouti.
Plusieurs axes importants en émanent :
Le premier concerne les voies et moyens de renforcer les capacités humaines et logistiques de l’armée djiboutienne (FAD, Forces Armées Djiboutiennes). Le second, la reprise de certains sites utilisés par les forces françaises stationnées, mais aussi la réévaluation du « contrat de bail » qui doit prendre fin en 2012 et dont s’acquitte la France depuis 2003 à hauteur de 30 millions d’euros par an. Ces accords incluent également la redéfinition des modalités d’engagement de la France dans la sécurité et la défense de Djibouti notamment en cas d’agressions, uniquement, extérieures. Et c’est bien là toute l’acuité de ces accords : l’annonce il y a plus d’un an par le Président Ismaël Omar Guelleh de déployer en Somalie un contingent en appui aux troupes de l’Amisom, risque de changer la donne.
Ce nouveau partenariat semble avoir été souhaité côté français, suite à la visite du président Sarkozy au début de l’année 2010. Côté djiboutien, cette réorientation stratégique remonte au sommet de Kampala en 2009 durant lequel Ismaël Omar Guelleh a émis la volonté de changer de posture en réponse aux sollicitations de ses homologues kényans et éthiopiens pour une coopération élargie au processus d’imposition et de maintien de la paix en Somalie. Engagement salué en janvier 2009 par le Conseil de sécurité de l’ONU en vue du renforcement de l’Amisom et que le parlement djiboutien vient d’entériner (16 octobre 2011)...." La suite ICI
mercredi 30 novembre 2011
CR Le mondial des nations
La Nation, une thématique classique d’étude, que les auteurs de l’ouvrage Le Mondial des nations ont voulu revisiter.
Beaucoup d’essais explorent la question des nations au XIXème siècle en Europe, beaucoup moins au XXème siècle et encore moins au XXIème siècle. Une lacune que tentent ici de combler les auteurs. En se démarquant des approches trop historiques de la question, ils montrent « la vitalité de l’idée de nation », alors que les recherches s’attardent sur « l’invention ou la fabrique » des identités nationales. La nation, définie dans la préface comme « l’espace irremplaçable de reconnaissance et d’expression politique du sujet » (p.7), est un concept toujours d’actualité. L’enjeu reste toujours le pouvoir, et le contexte actuel rend d’autant plus pertinente l’existence de nation car : « c’est en ce qu’elles détiennent aujourd’hui de plus futuriste que les nations revendiquent leur capacité à gouverner les destins collectifs, en garantissant la sécurité et la croissance, tous deux valeurs d’avenir et non reliques du passé »(p.9).
Le Mondial des Nations veut s’inscrire à contre-courant des analyses voyant la nation se dissoudre dans la mondialisation. L’Etat-nation serait soumis à des forces centripètes tendant à son explosion par le haut (organisations supranationales) et son implosion par le bas (revendications locales). Alors que l’Etat était au cœur du système international, dans la période bipolaire, il se retrouve aujourd’hui concurrencé par des dynamiques internes et externes qui le dépassent. Dans un système international éclaté et incertain, l’Etat est mis au défi par de nouveaux acteurs (organisations régionales, acteurs transnationaux ...), galvanisés par la mondialisation et en quête d’autonomie.
Lire la suite sur le site des cafés géographiques ICI
dimanche 27 novembre 2011
Lettre n°1 du comité Afrique de l'ANAJ
L’Afrique, longtemps considérée comme un continent en marge, est aujourd’hui animée par des dynamiques qui en font un espace plus que jamais intégré aux grandes questions stratégiques internationales.
Avec une croissance exceptionnelle depuis plusieurs années, certains parlent d’une « embellie historique », d’autres affirment que « les perspectives sont plus favorables que jamais ». Conscients des multiples enjeux liés au développement et à la stabilité de ce continent aux portes de l’Europe nous vous proposons d’engager une réflexion sur l’ensemble de ces questions.
« Jambo » ou « Bonjour » en Swahili, la lettre du Comité Afrique de l’ANAJ-IHEDN, se donne pour objectif de partager et promouvoir l’expertise des auditeurs jeunes, de donner la parole à ceux qui font l’Afrique, de revenir sur les moments forts de la vie du comité.
Rédigée par des étudiants, chercheurs ou jeunes professionnels membres du Comité Afrique de l’ANAJ-IHEDN, la lettre souhaite montrer à ses lecteurs que le continent africain est un acteur à part entière des enjeux géopolitiques mondiaux. Nos rédacteurs ont une expérience du continent, y ont vécu ou travaillé.
Il s’agit pour eux de faire partager leur intérêt commun pour un continent trop souvent marginalisé dans les médias et la pensée européenne.
Téléchargez la lettre ICI
mardi 22 novembre 2011
Les engagements stratégiques français : nouveaux regards
L'Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire (IRSEM) organise le 24 novembre une journée d’étude sur l'actualisation du Livre blanc. Les doctorants du séminaire "Jeunes chercheurs" de l'Institut seront invités à proposer des "Éléments de réflexion pour l’actualisation du livre blanc sur la défense et de la sécurité nationale"
Synopsis : "Depuis 2008, la multiplication des tensions régionales et des crises économiques ont amené de nombreux changements dans le contexte géostratégique. L’arc de crise défini par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008, qui va de l’Atlantique à l’océan Indien a été confirmé, notamment avec le maintien des zones de crises et surtout avec les révoltes dans le monde arabe. Ces derniers évènements ont néanmoins laissé entrevoir de nouveaux enjeux, de nouveaux défis à traiter, pour notre stratégie, pour nos forces armées.