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mercredi 18 mai 2011

Publication : la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy

L'accouchement aura été très long mais voici enfin le dernier numéro de Dynamiques internationales consacré à la politique africaine de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Vous pouvez consulter toutes les contributions de cette revue en ligne ICI

Le sommaire du quatrième numéro de Dynamiques Internationales :

- Introduction, par Amandine Gnanguênon

- La politique africaine de Nicolas Sarkozy au prisme des relations franco-tchadiennes, par Jean-Marie Chasles

- Djibouti et Abu Dhabi : rupture ou continuité de la stratégie nationale de sécurité, par Patrick Ferras

- La politique africaine de la France au Conseil de Sécurité de 2007 à 2010 : un virage multilatéral confirmé ?, par Hélène Gandois

- Le Président Sarkozy et les relations franco-camerounaises, par Larissa Kojoué-Kamga

- Un regard sur la politique africaine de Nicolas Sarkozy dans le pré carré francophone par Sonia Le Gouriellec


- France-Afrique, des Anciens aux Modernes, entretien avec Yves Gounin

- Compte-rendu de lecture critique de l'ouvrage de Jean-Pierre Chrétien "L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire", par Francis Fogué-Kuaté.

Ce numéro sera par ailleurs publié en version anglaise dans les prochaines semaines, toujours sur le site de Dynamiques Internationales.

samedi 12 février 2011

Législatives au Tchad

Su r les conséquences prévisibles des élections législatives de dimanche : retrouvez l'émission de Thierry Garcin, les enjeux internationaux ICI

vendredi 12 novembre 2010

Le Sahel un terreau propice au développement de la criminalité (1/3)

Voici le premier billet d’une trilogie consacrée à l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement à l’espace saharo-sahélien, publié en parallèle sur AGS
. Nous essaierons de comprendre en quoi cet espace est un terreau favorable à l’expansion des groupes criminels et terroristes (la frontière entre les deux est souvent floue) puis qui sont ces acteurs ? Pourquoi AQMI est descendu de l’Algérie au Sahel ? Comment s’organise la lutte contre cet avatar d’Al Qaïda ?


Un ensemble de facteurs s’imbriquent et expliquent la situation actuelle :
Un espace instable et incontrôlé : Tout d’abord la porosité des frontières est un facteur géopolitique majeur dans la région. L’instabilité dans un pays se propage comme une tache d’huile chez les voisins. Et la région est soumise à de nombreux soubresauts politiques: coups d’Etat en Mauritanie (août 2008) et au Niger (février 2010) ou hyperstabilité (Campaoré au pouvoir depuis octobre 1987, Déby depuis février 1991). D’ailleurs l'entrée des États de la zone dans une période d'élections n'est pas rassurante. En effet la redistribution de pouvoir est au combien déstabilisatrice et génératrice de frustrations. On y observe la naissance ou la renaissance de guerres civiles. Petit aperçu des élections à venir dans la zone : Burkina Faso : Elections présidentielles le 21 novembre 2010. Par une révision de la Constitution Compaore devrait se représenter pour la 4ème fois, Niger : référendum constitutionnel le 31 octobre 2010, les élections locales le 08 janvier 2011, les législatives couplées au 1er tour des présidentielles le 31 janvier 2011, le 2ème tour des présidentielles le 12 mars 2011 et le président élu prêtera serment le 6 avril 2011, Nigéria: janvier 2011, Tchad : les élections générales de 2011 seraient reportées, Mali et Sénégal : 2012

Une situation économique alarmante :
Les pays de la zone sont particulièrement pauvres : le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée Bissau, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad et le Soudan font parti des PMA (Pays les Moins Avancés) une catégorie créé par l’ONU en 1971 et regroupant les pays les moins développés socio-économiquement. Et pour cause se sont principalement des économies orientées vers l’exportation de produits de base bruts (agricoles et miniers).

La hausse du prix des matières premières n’a pas permis la réduction de la pauvreté car la croissance économique est phagocytée par une forte croissance démographique forte. La population du Sahel devrait doubler et devrait compter 150 millions d’habitant d’ici 2040.
Et même les pays ayant connu une croissance supérieure à 5% ont réduit de façon substantielle le taux de pauvreté. Pourquoi ? Entre autres parce que la région connait une forte corruption qui ne permet pas la redistribution des richesses : l'ONG internationale Transparency International a publié, 26 octobre, son rapport 2010 de la perception de la corruption dans 178 pays. Certains pays, comme le Niger, marquent un déclin, la Mauritanie (143ème), le Tchad (171ème) le Soudan (172ème) sont les plus mauvais élèves. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin et le Mali occupent respectivement les 98ème, 105ème, 110ème et 116ème rang.
Et quid de l’emploie des jeunes dans une région où le taux de chômage environne les 18% : 60 % des Africains de l’Ouest ont moins de 25 ans et 70 % moins de trente ans. Cette population est frustrée par la situation politique, économique et sociale est un vivier de recrutement idéal pour des groupes criminels et/ou terroristes en manque de main d’œuvre.

Un espace vide :

La densité du Sahel est plus de 3 fois inférieure à la densité moyenne de l’Afrique subsaharienne et les populations habitent principalement dans les capitales (Nouakchott, Bamako, Niamey, N’Djamena). De fait de vastes espaces restent vides (Nord Mali, Nord Niger, Nord et Ouest Mauritanie…). Ces Etats sont faibles et n’ont pas les moyens de contrôler tout leur territoire en le peuplant ou en ni disposant des forces représentants le pouvoir central. La souveraineté interne des Etats est défaillante. Comme le dit l’adage : « la nature a horreur du vide », certains groupes criminels et terroristes se sont chargés de le remplir.

Des populations vulnérables et marginalisées : 
Le Sahel est un espace vulnérable aux famines or les famines sont circonscrites dans le temps et l’espace et l’on sait aujourd’hui que ce phénomène n’est pas seulement le résultat de calamités naturelles mais qu’il est instrumentalisé, les famines sont cachés pour affaiblir certaines populations, ou créée pour attirer des aides. Mais la malnutrition chronique et quotidienne est aussi une donnée géopolitique, elle affaiblit les populations et cette vulnérabilité devrait croitre avec l’explosion démographique : la production vivrière augmente moins vite que la population.
Ajoutez à cette marginalisation géographique et politique le facteur historique. Certaines populations sont historiquement marginalisées : en Mauritanie on observe des rivalités entre Maures, les arabo-berbères et les Négro-africains. Les Harratines, descendants d’esclaves qui vivent au service de leurs maîtres, et les Beïdanes, Maures blancs pour la plupart. Le jeune qui avait fait un attentat kamikaze contre l’ambassade de France en Mauritanie était un Harratine il semble qu’il ait trouvé dans les revendications égalitaire d’AQMI une manière de lutter contre un Islam qui légitime les hiérarchies traditionnelles. Au Niger le pouvoir militaire appartient principalement aux Djerma-Shongaï le pouvoir économique aux Haoussas, et les Touaregs, peuplent le Nord du pays revendiquent une part du gâteau d’autant que les richesses minières sont dans leur espace de peuplement. Ils réclament : la mise en œuvre effective de la décentralisation, le développement économique, le respect de la diversité culturelle, la plus grande représentation des populations du Nord dans les instances étatiques, l’administration et l’armée ... demande explicitement un versement de 50 % des revenus des sociétés d’exploitation au profit des collectivités locales... Dès lors la question ethnique est un autre facteur géopolitique puisque de nombreuses ethnies vivent entre plusieurs pays qui deviennent des lieux de replis lors de conflits civils (ex : Soudan/Tchad, l’Algérie sahélienne pour les Touaregs en conflit avec le pouvoir central du Niger ou du Mali).
Par ailleurs les traites islamo arabe puis européennes avec la complicité parfois de certaines populations noires ont laissées des traces dans les mémoires collectives. Pour Medhi Taj : « cette fracture raciale Nord-Sud, ancrée dans l’histoire, est à la base d’une profonde conscience ethnico-tribale structurant les sociétés du sahel africain et brouillant la pertinence du concept occidental d’Etat Nation. »

Une série de facteurs qui laissait entrevoir la situation actuelle …

lundi 8 novembre 2010

La lutte contre AQMI s'organise

Deux membres d'AQMI auraient été capturé le 12 octobre et emprisonné à N'Djamena (Tchad). L'arrestation a été effectué par des membres de l'ex-rebellion touboue du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDTJ créé en 1998). Il s'agirait de 2 Algériens qui rendaient au Soudan pour «une mission» dont ils auraient été chargés par Abou Zeid, leur chef (ABou Zeid est accusé d'être le commanditaire de l'assassinat de Michel Germaneau, il a détenu Pierre Camatte et détiendrait les 5 Français d'Areva et VInci). Preuve d'une certaine coopération entre cet ex-rebellion et le pouvoir central depuis la signature de l'accord de paix du 2 avril 2010 sous la médiation de Kadhafi.
En 2004, le groupe avait déjà arrêté des membres du GSPC pour les remettre aux autorités algeriennes via la libye.

Les Etats de la région organisent la lutte contre AQMI
Pendant ce temps de nombreuses unités de l’armée mauritanienne, dont des GSI (groupements spéciaux de lutte antiterroristes) se seraient déployées dans le désert du nord malien. En outre, l’armée de l’air mauritanienne a repositionné, à Tombouctou, l’un de ces appareils.
La Mauritanie et le Mali font partie d’un commandement mixte antiterroriste, qui regroupe aussi l’Algérie et le Niger.

Du GIA, au FIS, au GSPC....à AQMI :
Dans C dans l'air les intervenants rappellent le lien originel entre AQMI et l'Algérie.

mardi 12 octobre 2010

L'Afrique a faim....

Hier l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) publiait son rapport annuel (disponible en anglais, allemand et espagnol rapport complet ICI, rapport sur l'Afrique ICI) sur la famine dans le monde.
Dans 25 pays (sur les 122 en développement étudiés) la famine atteint des niveaux « alarmants » dont 22 en Afrique et 4 sont « extrêmement préoccupants »: la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Tchad et l’Érythrée.



Parmi les pays qui ont accompli un redressement spectaculaire de leur indice de pauvreté entre 1990 et aujourd’hui figurent l’Angola, l’Éthiopie, le Ghana et le Mozambique.


Le rapport montre que la faim et les performances économiques sont inversement proportionnelles :plus un pays a un PIB important, moins son indice de la faim est élevé (l’échelle se situe de zéro à 100, zéro étant le meilleur score). La faim atteint un niveau « alarmant » à partir d’un score de 20 et « extrêmement préoccupant » à partir de 30. Ainsi la RDC se situe au-dessus de 40 sur cette échelle.

lundi 27 septembre 2010

Témoignage opération française au Tchad


Je tiens à vous signaler le témoignage d'Yves Cadiou sur l'opération Tacaud (février 1978-mai 1980)au Tchad. En 1978 la France décide de soutenir le gouvernement tchadien contre les forces rebelles du FROLINAT. 18 militaires Français y perdront la vie.
Yves Cadiou était alors capitaine et commandait la 1re compagnie du 3e RIMa, il nous livre ici le témoignage de cette opération, le contexte historique, les problèmes de logistique, l’assaut du village de Djeddaa pour y déloger les rebelles, les liens avec les locaux... Très beau texte remarquablement écrit.

Le texte est mis en ligne ICI et présenté ICI

Bonne lecture !

mercredi 22 septembre 2010

Elections déstabilisatrices dans le Sahel ?


La fragilité du Sahel fait la une des journaux depuis le regain d'activité d'AQMI et la dernière prise d'otages d'employés Français d'Areva.
L'entrée des États de la zone dans une période d'élections n'est pas rassurante. En effet la redistribution de pouvoir est au combien déstabilisatrice et génératrice de frustrations. On y observe la naissance ou la renaissance de guerres civiles.

Petit aperçu des élections à venir dans la zone :

Burkina Faso : élections présidentielles le 21 novembre 2010 . Par une révision de la Constitution Compaore devrait se représenter pour la 4ème fois.
Niger : référendum constitutionnel le 31 octobre 2010, les élections locales le 08 janvier 2011, les législatives couplées au 1er tour des présidentielles le 31 janvier 2011, le 2ème tour des présidentielles le 12 mars 2011 et le président élu prêtera serment le 6 avril 2011.
Nigéria : janvier 2011
Tchad : les élections générales de 2011 seraient reportées (ICI)
Le Mali et le Sénégal : 2012

mardi 7 septembre 2010

La PESD: instrument de légitimation de la France ?

Les experts ne s'accordent pas sur ce point :
La politique africaine de l'Europe est elle un instrument de pouvoir pour la France (l'opération Eufor Tchad/RCA ne sert-elle pas le régime tchadien ?) ou permet-elle au contraire à la France de normaliser ses relations avec le continent et à l'Union Européenne de développer sa PESD sur le terrain ?

samedi 10 avril 2010

Les Etats riches en ressources naturelles s'arment de plus en plus (SIPRI)


Le SIPRI Yearbook 2009 est sorti (téléchargez ICI) il contient : "une combinaison de données originales dans des domaines tels les dépenses militaires, les transferts d’armes internationaux, la production d’armements, les forces nucléaires, les conflits armés majeurs et les opérations multilatérales de maintien de la paix, et d’analyses sur les aspects importants du contrôle des armements, de la paix et de la sécurité internationales."
Cette année l'institut constate qu'une course aux armements a opposé ces cinq dernières années des pays pourtant pauvres où l'argent consacré à l'achat d'armes, avions de combat en tête, aurait pu être utilisé à meilleur escient et de souligner également qu'au niveau planétaire, les ventes d'armes ont été supérieures de 22% à ce qu'elles ont été en 2000-2004. A l'échelle mondiale toujours, "les avions de combat ont représenté 27% du volume total de transferts d'armes" sur la période étudiée. "Les commandes et les livraisons de ces armes potentiellement déstabilisantes ont conduit à une course aux armements dans des régions où règne la tension: Proche-Orient, Afrique du nord, Amérique du sud, Asie du sud et Asie du sud-est", note le Sipri. Selon le responsable de l'enquête, Paul Holtom, au cours des cinq années passées "les Etats riches en ressources naturelles ont acheté des quantités considérables d'avions de combat à prix élevé. Les pays voisins ont réagi à ces acquisitions en passant commandes à leur tour".
La part de l’Afrique dans le commerce mondial des armements ne dépasse pas 7 %. C’est en Afrique du Sud que la progression est la plus forte, en raison des mesures de sécurité exceptionnelles prises à l’occasion de la Coupe du monde de football. La valeur de ses importations d’armements avoisine 2,2 milliards pour la période 2005-2009 (+ 4 600 %, record absolu). Mais d’autres pays africains achètent eux aussi énormément :
- le Tchad (+ 826 %),
- la Guinée équatoriale (+ 426 %),
- le Mali (+ 328 %),
- la Namibie (+ 258 %),
- le Nigeria (+ 161 %)…

jeudi 1 avril 2010

Publications de l'International Crisis Group : Soudan, Darfour, Tchad, Libye

Rigged Elections in Darfur and the Consequences of a Probable NCP Victory in Sudan (Téléchargez ICI)

Résumé : "The principal preoccupation of the ruling National Congress Party (NCP) is to win the elections now scheduled for 11-13 April 2010. It has manipulated the census results and voter registration, drafted the election laws in its favour, gerrymandered electoral districts, co-opted traditional leaders and bought tribal loyalties. It has done this all over Sudan, but especially in Darfur, where it has had freedom and means to carry out its strategy, since that is the only region still under emergency rule. Because of the fundamentally flawed process, the international community, working closely with the African Union High Level Implementation Panel for Sudan (AUHIP), should acknowledge that whoever wins will likely lack legitimacy; press for Darfur peace talks to resume immediately after the elections; insist that any Darfur peace deal provides for a new census, voter registration and national elections; and lay the groundwork for a peaceful referendum on southern self-determination and post referendum North-South relations.
One indication of the NCP’s long-term plans to rig the elections was the management of the 2008 census. The flawed results were then used to draw electoral districts, apportion seats in the national and state legislatures and organise the voter registration drive. Census takers – aided by NCP party organisers – expended great efforts to count supporters in Southern Darfur (mostly inhabited by Arabs), nomads of Northern Darfur and some tribes loyal to the party. They also reportedly counted newcomers from Chad and Niger, who had settled in areas originally inhabited by persons displaced in the Darfur conflict, and issued them identity papers so they can vote as Sudanese citizens. However, most of the estimated 2.6 million internally displaced (IDPs) living in camps, as well as people from groups hostile to the NCP living in “insecure” neighbourhoods of cities and the population of rebel-controlled areas were not counted.
Darfur is important for the NCP because Southern Darfur is the second most populous state and Northern Darfur is the fifth. The three Darfur states combined have 19 per cent of Sudan’s population (according to the flawed 2008 census), slightly less than the South. Darfur has been allocated 86 seats out of 450 in the national assembly (the latter number may increase to 496, if the assembly approves an agreement the NCP reached with the Sudan People’s Liberation Movement, SPLM, the dominant party in the South). Winning big in Darfur is thus central to the NCP’s hopes of capturing enough votes in northern Sudan to ensure its continued national dominance.
The NCP was able to gain advantages by dominating the drafting of election laws, despite opposition from the SPLM and other parties, and through the demarcation of favourable new electoral districts based on the flawed census results and organised by a National Elections Commission (NEC) heavily influenced by NCP members appointed to its various branches. As a result, constituencies have been added in areas where NCP supporters are the majority and removed in areas where they are not.
The voter registration process in Darfur also favoured the NCP. According to national and international observers alike, many groups targeted in the conflict, especially IDPs, were unable to register or refused to do so. In many instances, people were deliberately denied sufficient time and information, while teams worked hard in remote areas to register nomads who support the government. NCP party organisers aggressively helped register likely supporters and new immigrants; security personnel deployed in remote areas were registered in contravention of the NEC regulations. Lastly, the NCP has co-opted local leaders and played the ethnic card, further polarising the population. It has used money and offers of positions of power to buy the loyalty of tribal and community leaders, who in turn have been mobilising their constituencies to support the ruling party.
The result is an almost certain victory for the NCP. And the consequences for Darfur are catastrophic. Disenfranchising large numbers of people will only further marginalise them. Since the vote will impose illegitimate officials through rigged polls, they will be left with little or no hope of a peaceful change in the status quo, and many can be expected to look to rebel groups to fight and win back their lost rights and lands.
Ideally, elections would be held after a peace deal has been negotiated and the problems with the census, voter registration and demarcation of electoral districts resolved. However, this is not likely. The NCP is desperate to legitimise President Omar al-Bashir, who has been indicted by the International Criminal Court, and the SPLM fears any delay may risk jeopardising the South’s January 2011 self-determination referendum. To contain the damage from rigged elections to both the Comprehensive Peace Agreement (CPA) that ended the North-South conflict and the Darfur peace process, therefore, it is necessary that:

*electoral observation missions in Sudan take note of the severely flawed process, and governments and international organisations, especially the UN Security Council and AU Peace and Security Council, state that whoever wins will lack a genuinely democratic mandate to govern;
* the international community, working closely with the AUHIP, demand that CPA implementation and Darfur peace negotiations resume immediately after the elections, and any new peace deal in Darfur include provisions for a new census and voter registration drive in the region and new national elections at that time; and
* the AU, UN and Intergovernmental Authority on Development (IGAD), as well as other key international supporters of the CPA act immediately after the election to encourage the Khartoum government and the Government of Southern Sudan (GoSS) to agree on the critical steps needed to ensure a peaceful self-determination referendum in the South in January 2011 and stability in both North and South in the aftermath of that referendum."

Libye/Tchad : au-delà d'une politique d'influence (Téléchargez ICI)

Résumé : "Depuis l’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi en 1969, la Libye est devenue le voisin le plus important du Tchad. Pendant la présidence d’Hissène Habré, la relation devint hostile et fut marquée par différentes interventions militaires. Depuis l’entrée en fonction d’Idriss Déby, la Libye a abandonné toute revendication territoriale sur le pays et s’est transformée en parrain régional, jouant un rôle actif dans les négociations de paix entre le régime et ses rebellions. Elle a en effet les moyens financiers et l’autorité pour amener les protagonistes à négocier, mais son suivi de la mise en œuvre des accords passés laisse souvent à désirer. Sa diplomatie a connu de brefs succès en facilitant la cooptation des rebelles par N’Djamena mais a suscité peu de progrès à long-terme pour une stabilisation du Tchad. Le contraste entre les pressions exercées pour obtenir des signatures sur les accords de paix qu’elle chaperonne et son manque d’intérêt pour leur application suggère que les médiations de Kadhafi sont moins fondées sur un désir de stabiliser le Tchad, que sur une volonté de préserver son influence régionale.
L’implication de la Libye au Tchad est marquée par une histoire ambivalente et douloureuse. Une stratégie visant à occuper et même annexer de larges portions du territoire tchadien combinée à un soutien continu aux opposants du régime, a conduit dans les années 1980 à plusieurs confrontations militaires que le Tchad a été en mesure de gérer grâce à l’aide de la France, son ancienne puissance coloniale. La Libye a ensuite été incapable d’ex­ploiter la chute d’Hissène Habré et l’arrivée au pouvoir d’Idriss Déby, ces évènements coïncidant avec les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, qui l’ont isolé et affaibli dans les années 1990. Tripoli a ensuite reconnu l’évolution du contexte géopolitique et adapté en conséquence sa politique à l’égard de son voisin tchadien. La Libye ne pouvait fondamentalement pas changer le cours de sa politique nationale mais elle a réussi à devenir un acteur incontournable dans la lutte de Déby contre son opposition armée. D'une façon ou d’une autre, Kadhafi a été impliqué dans presque toutes les négociations internes tchadiennes, et plus particulièrement dans celle de Syrte en 2007.
En raison de la crise politique interne au Tchad, de la détérioration des relations tchado-soudanaises et de l’émergence de la crise du Darfour, la Libye a été en mesure, depuis 2003, de consolider sa position en tant que parrain régional. Elle a utilisé ses liens avec l’oppo­sition armée des deux côtés de la frontière pour devenir le principal médiateur entre les factions rebelles. Elle a aussi rétabli le contact entre N’Djamena et Khartoum, et via ce processus, a peut-être prévenu ce qui aurait pu être une guerre directe entre les deux régimes, avec des conséquences régionales désastreuses.
Toutefois, les succès diplomatiques de la Libye au Tchad ont été de courte durée, en raison notamment d’un manque d’intérêt sur les réformes à plus long terme et de sa difficulté à tolérer les contributions d’autres acteurs régionaux ou internationaux dans sa quête de domination régionale. Tripoli utilise rarement son autorité pour contraindre les parties à respecter les accords qu’il a négocié et les différentes délégations soupçonnent toujours un agenda caché derrière la diplomatie libyenne. En effet, Kadhafi ne cache pas son désir que ses médiations fassent également avancer ses ambitions géostratégiques. En même temps, le gouvernement tchadien utilise les bons offices de la Libye pour coopter des opposants armés, qui, à leur tour, tentent de tirer profit des accords de paix à des fins personnelles. Enfin, le manque de coordination entre les initiatives libyennes et les autres initiatives de paix a conduit à une lutte d'influence qui a permis aux différents protagonistes de jouer plusieurs interlocuteurs les uns contre les autres.
Les efforts de Kadhafi au Tchad ne l’ont que partiellement aidé à améliorer son image internationale et ont, en fait, davantage renforcé l'impression que la politique étrangère libyenne reste contradictoire. Au Tchad, Kadhafi fournit les moyens financiers et politiques de la stratégie de Déby de cooptation des opposants, grâce à des postes et de l’argent, entravant ainsi toute réforme interne sérieuse qui pourrait éventuellement conduire le pays à sortir de sa longue crise politique. Un engagement politique menant à des réformes structurelles nécessaires à la stabilisation du Tchad permettrait cependant à la Lybie de capitaliser sur ses efforts de médiation, tout en gardant son influence régionale."

mardi 2 mars 2010

Le monde en guerre en 33 conflits et en photos par Foreign Policy magazine




Le monde en guerre en 33 conflits et en photos par Foreign Policy magazine : ICI par Kayvan Farzaneh, Andrew Swift, et Peter Williams
Pour notre sujet on retiendra les photos :
1 Est du Congo (RDC)
5 Tchad
6 Est du Tchad
10-11 Somalie
16 Nigeria
19 République centrafricaine
24 Darfour (Soudan)
25 Sud Soudan
31 Ouganda
33 Ogaden (Ethiopie)

Photo (PIUS UTOMI EKPEI/AFP/Getty Images) :
Nigeria: The militant movement in Nigeria's Niger Delta sprung up after environmental activist Ken Saro-Wiwa and several of his colleagues were executed by the country's military regime in 1995. Saro-Wiwa had been protesting the poverty and pollution of his home region after oil companies began exploring there a decade earlier. Today's Movement for the Emancipation of the Niger Delta (MEND), founded around 2003, demands a higher percentage of the country's oil wealth and a cleanup of villages polluted by oil. This September 2008 photograph shows MEND members celebrating a recent victory against the Nigerian military. On Jan. 30, 2010, MEND reneged on a unilateral cease-fire it had adopted the previous October, which has led to widespread fear of kidnappings and attacks against oil companies.

vendredi 19 février 2010

Tchad : la mécanique de la rébellion

Ecoutez sur le site du CERI : l'atelier de l'histoire, la marche du monde par Valérie Nivelon
"Depuis les indépendances en 1960, la vie des tchadiens est essentiellement rythmée par les conflits entre la rébellion et le gouvernement..."
Invités : Roland Marchal, chercheur au CERI, chargé de recherche au CNRS et Sonia Rolley, journaliste, correspondante de plusieurs médias internationaux, expulsée du Tchad en mars 2008.
Écoutez ICI

mercredi 17 février 2010

Philippe Hugon : Tchad/Soudan, Côte d'Ivoire



A noter (et à lire bien sûr) deux interventions de Philippe Hugon, directeur de recherches à l’IRIS :
-Une vidéo (ICI) : Tchad/Soudan : Le règne des colombes ?
La visite récente du président tchadien Idriss Déby Itno au Soudan se voulait être le symbole du rapprochement. Pensez-vous que les deux pays ont tourné la page du conflit qui les oppose ? Quelles en sont les conséquences directes pour le Darfour ? A la veille des élections d’avril 2010 et du référendum d’auto-détermination du Sud Soudan en 2011, quelle est la situation politique du pays ?
-Une analyse (ICI) : L‘« ivoirité » à nouveau au cœur des conflits et des reports de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

dimanche 7 février 2010

Vers une force mixte soudano-tchadienne de contrôle de la frontière




Une délégation militaire tchadienne, conduite par le colonel Béchir Okormi, secrétaire d’Etat à la Défense nationale, a regagné N’Djamena vendredi soir en provenance de Khartoum. La délégation tchadienne a signé avec la partie soudanaise dirigée par le Général Mohamed Atta Al Moula, chef des services soudanais de renseignement et de sécurité, un accord sur la mise sur pied d’une force mixte devant contrôler les frontières entre les deux pays.
La force mixte qui sera basée à El Geneina, capitale du Darfour soudanais, devrait veiller à empêcher la pénétration des rebelles soudanais ou tchadiens sur les deux territoires. L’accord prévoit aussi que la force mixte sera commandée par un général soudanais qui cédera sa place à un Tchadien dans les six mois. Cet accord sur la mise sur pied pratique de la force intervient à quelques jours de la visite prévu lundi prochain du Président Idriss Déby Itno à Khartoum.

Les rebelles tchadiens qui ont salué les efforts de réconciliation depuis plus d’un mois entre Khartoum et N’Djamena disent n’être nullement liés par les accords entre les deux régimes et entendent poursuivre leur lutte.
Source : APA

mercredi 6 janvier 2010

Que devient l’agent français otage en Somalie ?



Rappelez-vous en juillet dernier, deux "conseillers français en mission officielle d’assistance auprès du gouvernement somalien" étaient arrivés à Mogadiscio où ils étaient chargés d'un audit de sécurité afin de préparer la formation d'un bataillon militaire somalien par la France. Les deux hommes étaient logés à l'hotel Sahafi au centre de Mogadiscio, à proximité de la présidence de la République. Ils ont été enlevés le 14 juillet par des miliciens proches du ministre de l'Intérieur, avant d'être repris par d'autres groupes.
Celui qui répond au nom de Marc Aubrière s’est officiellement échappé tout seul (son témoignage ICI). Il aurait très probablement été libéré par l’entremise du Transitional Federal Government (TFG) qui aurait soudoyé ses geôliers ou négocié avec le chef du groupe Hezb-el-Islam. Les autorités françaises ont sûrement du mettre la main à la poche pour faire sortir cet agent. Bien que le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier affirmait que "la France n'a pas payé de rançon". A Mogadiscio, un responsable du Hezb-el-Islam prétendait au contraire que "l'otage a été libéré après que certains de ses gardes aient été corrompus. Ces hommes ont demandé initialement 5 millions de dollars".
En revanche l’autre agent aux mains du mouvement islamo-nationaliste d’Al Shabaab (le nom complet est Haraka al-shebab el-moudjahidin soit "le mouvement des jeunes moudjahidin en arabe) sera plus difficile à sortir d’affaire car ni le TFG ni les renseignements français n’auraient de facilités pour communiquer avec ce groupe qui contrôle le sud du pays et qui a l’intention de juger le français selon la loi coranique pour espionnage.
En outre, les négociations risquent de porter uniquement sur le côté politique. Une rançon discréditerait le groupe d’ailleurs il a déjà réclamé de la France "la cessation immédiate de tout soutien politique ou militaire au gouvernement apostat de Somalie et le retrait de tous ses conseillers en sécurité de la Somalie" ainsi que « le retrait de toutes ses compagnies de sécurité présentes en Somalie", et "le retrait de sa force navale des côtes somaliennes". Ils demandent aussi "le retrait de toutes les forces croisées de l'Amisom ».
Vidéo ICI : « Otages en Somalie : la force ou la négociation ? » sur France 24
La France compte sept otages dans le monde. Au moins cinq sont détenus sur le continent africain (Somalie, Tchad, Centrafrique, Mali). Souhaitons à leurs familles d’heureux dénouements pour cette nouvelle année.

Photo : le premier agent après sa rocambolesque libération.

Voir : le site de l'association Otages du monde : ICI

lundi 19 octobre 2009

Obama veut assouplir ses relations avec le Soudan


Selon divers medias américains, l’administration américaine du Président Barack Obama devrait annoncer ce lundi, de nouvelles mesures pour assouplir sa position à l’égard du régime soudanais du Président Omar Al Bashir pour amener le régime du Président soudanais à s’engager davantage dans la voie de la paix. Cependant, ces mesures ne devraient faire aucune concession sur la nécessité d’arrêter les violations des droits de l’homme au Darfour.

On souligne aussi que cette conférence de presse devrait également mettre de l’ordre dans les dissonances au niveau de l’administration Obama sur la question du Darfour. L’ambassadrice américaine Susan Rice et le représentant américain Gration ont à plusieurs reprises émis des vues discordantes. Gration prône une approche conciliante avec le leader soudanais qu’il considère comme incontournable dans le conflit au Darfour, tandis que Susan Rice serait en faveur d’une approche stricte vis-à-vis d’Al Bashir.

Rappels sur le Darfour : Province de l’ouest du Soudan, aussi vaste que la France, mais peuplée de 6 millions d’habitants seulement.
Dans les années 1980 la région a été frappée par une grave sécheresse. Les éleveurs firent descendre leurs troupeaux plus au sud et plus tôt dans l’année. Depuis, les tensions montent entre les pasteurs arabes et les agriculteurs non arabes (en particulier les Fours), même si tous sont musulmans, noirs et de nationalité soudanaise.
Cette crise remet en cause la grille d’analyse traditionnelle qui permettait d’expliquer la situation au Soudan par le clivage Nord (musulman) /Sud (chrétien). Confronté aux rébellions du Darfour, le gouvernement soudanais arme des milices supplétives (essentiellement arabes), les Janjawides, qui commettent de graves exactions contre les populations civiles. Ces violences ont fait fuir de chez eux le tiers de la population du Darfour et fait deux millions de déplacés. 300.000 personnes auraient trouvé la mort depuis le début de la crise. En juin 2007, un pont aérien a été mis en place par la France dans l’est du Tchad afin d’acheminer de l'aide humanitaire dans l'est du Tchad, à destination des réfugiés du Darfour et des déplacés tchadiens. Le corridor humanitaire entre le Tchad et le Darfour, avait été abandonné car jugé inapproprié par les responsables humanitaires ou politiques.
Le conflit au Darfour fait tâche d’huile chez les voisins tchadien et centrafricain. Pourtant, riche de son pétrole, soutenu par la Chine et la Russie, le régime de Khartoum brave les critiques d’une communauté internationale divisée.
Source : APA / SLG

mardi 29 septembre 2009

Exportations d'armement de la France : une hausse significative de l'Afrique


Hier matin le ministère de la Défense a rendu public le rapport annuel, transmis au Parlement, sur les exportations d'armement de la France en 2008 (à lire ICI). On y apprend que les livraisons ont dégringolé de 7,69 milliards d'euros en 2004 à 3,17 milliards en 2008. Les prises de commande, elles, ont reculé de 8,15 milliards d'euros en 2000 à 6,58 milliards en 2008. La France, qui avait perdu sa place de troisième exportateur mondial en 2006 au profit de la Russie, se maintient au quatrième rang, avec 7,7% de parts de marché.
Le porte-parole du ministère de la Défense évoque une "montée importante des Amériques" et une croissance significative de l'Afrique. Au regard des chiffres il s’agit principalement de l’Afrique du Nord puisqu’en 2008 le Maroc faisait parti des trois premiers clients (avec le Brésil et l’Arabie Saoudite) pour l’achat de frégates. Dans les 10 premiers pays africains classés en fonction du montant des autorisations d’exportation de matériels de guerre délivrées en 2008. On retrouve non sans étonnement l’Afrique du Sud (83234933€), le Tchad (12 979 250€)…et les pays francophones (Bénin, Cameroun, Djibouti, Maurice, Mauritanie) mais aussi des pays qui ne font pas parti du pré carré français : Zambie (10 446 000€), Botswana (2 008 100€) et l’Ethiopie (663 827€). On retrouve également le Kenya à qui la France a livré pour 25.8 millions d’euros de matériel entre 2004 et 2008.
Les deux cartes ci dessous du site Géo-phile.net complètent ces observations.

dimanche 27 septembre 2009

2010 : des élections à gogo


Parce que les transitions démocratiques sont un enjeu pour beaucoup de pays africains, je vous propose un calendrier des élections qui se dérouleront dans les mois à venir. Et l’année qui arrive s’annonce chargée. Pas moins de 21 pays éliront présidents, députés...La plupart de ces Etats sont qualifiés de fragiles par les institutions internationales : Burundi, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Guinée, Madagascar, Niger, Rwanda, Somaliland, Tchad.
Aujourd’hui presque tous les pays africains organisent des élections. L’alternance a été une réussite au Mali, au Ghana, au Bénin et en Afrique du Sud, elle s’est grippée au Kenya, en Mauritanie et à Madagascar et la transmission du pouvoir s’est faite par héritage familial au Gabon et au Togo.
ANGOLA – Elections présidentielles en 2010
BOTSWANA -Elections générales (présidentielles, législatives, municipales), le 16 octobre 2009. Ce modèle de démocratie et de développement économique équilibré en Afrique, sera-t-il un exemple de transition ?
BURKINA FASO – Elections présidentielles en 2010. L’opposition réussira t-elle à se réunir ?
BURUNDI – Elections générales au premier semestre 2010. Le pays tente depuis 2006 de sortir de 13 ans d'une guerre civile ayant fait au moins 300.000 morts. Le processus électoral n’est pas encore vraiment lancé.
CENTRAFRIQUE – Elections législatives et présidentielles en 2010. Le MAE rappelle que l’on soit rester: « sensible aux risques qu’une dérive incontrôlée de ce pays ferait courir à la région tout entière, déjà en proie à une forte instabilité ».
COMORES – Elections présidentielles en 2010
COTE D’IVOIRE – Elections présidentielles le 29 novembre 2009. Malgré les retards pris par la commission électorale dans l’organisation du scrutin et après de nombreux reports cette date sera-t-elle respectée ?
ETHIOPIE - Les élections fédérales et régionales en mai et juin 2010. Les élections se dérouleront t-elles dans un climat aussi sanglant qu’en 2005 ou l’opposition est-elle bâillonnée ?
GUINEE – Élections présidentielles le 31 janvier 2010 et législatives en mars 2010. La junte du de Moussa Dadis Camara se maintiendra t-elle au pouvoir ?
MADAGASCAR – Législatives en mars 2010 et présidentielles en octobre 2010. …peut être ! L’île retrouvera t-elle un climat de sérénité depuis la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina en décembre 2008 ?
MAURICE –Elections législatives en 2010
MOZAMBIQUE – Elections législatives et présidentielles le 28 octobre 2009. Le président sortant, Armando Guebuza (du Frelimo), qui a dirigé le pays depuis l’indépendance en 1975, est largement pressenti pour l’emporter.
NAMIBIE – Elections législatives et présidentielles les 27 et 28 novembre 2009. Les observateurs prédisent la victoire du parti au pouvoir, la Swapo.
NIGER - Elections législatives le 20 octobre 2009. Elections présidentielles en décembre 2009. Le 4 août 2009 une nouvelle Constitution qui renforce les pouvoirs de Tanja et lui accorde au moins trois ans de plus à la tête du pays a été voté par référendum. La convocation des législatifs fait parti des dispositions de cette nouvelle Constitution. Ce référendum controversé, boycotté par l’opposition et décrié par la Communauté internationale, s’est tenu après que le Président Tandja a dissout tour à tour le parlement puis la Cour constitutionnelle et modifié la loi électorale.
RWANDA – Elections présidentielles le 9 août 2010. Deuxième scrutin présidentiel depuis le génocide de 1994 largement remportée par Kagame, président du Front patriotique rwandais (FPR), l'ex-rébellion tutsie qui a mis fin au génocide en juillet 1994.
SAO TOME PRINCIPE – Elections législatives en mars 2010
SOMALILAND – Elections présidentielles prévue le 27 septembre mais reporté à une date inconnue pour la deuxième fois. Elections législatives en 2010
SOUDAN- Elections présidentielle et législatives en février 2010. Voir billet précédent.
TANZANIE – Elections présidentielles et législatives en décembre 2010
TCHAD – Elections législatives 2010
TOGO – Elections présidentielles le 28 février 2010
Quelques réflexions sur les transitions démocratiques en Afrique proposées par l’Organisation Internationale de la Francophonie : ICI
Voir calendrier provisoire des élections par l'Union Africaine : ICI