dimanche 24 octobre 2010

Cotonou à l'ère du développement durable

Demain première diffusion de l'émission "Cotonou à l'ère du développement durable" (1 émission - 60 min) ICI

Résumé : "Un tour d'horizon de la situation environnementale à Cotonou, la plus grande ville du Bénin. Ce pays de l'Afrique a officiellement adhéré à la norme de développement durable. Trois enjeux cruciaux seront abordés : la contamination des eaux, la gestion des déchets et la pollution atmosphérique."

Extrait :



Diffusions

Le lundi 25 octobre 2010 à 16:00
Le mercredi 27 octobre 2010 à 05:00
Le vendredi 29 octobre 2010 à 08:00
Le lundi 22 novembre 2010 à 16:00

samedi 23 octobre 2010

BBC : débat sur les élections en Côte d'Ivoire

Aujourd'hui la BBC propose un débat sur l'élection en Côte d'Ivoire du 31 octobre 2010

Quels sont les enjeux de ce scrutin ? Cette élection sera-t-elle libre et transparente ? Préfigure-t-elle un retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire?

Participez à l'émission l'Afrique en direct en envoyant un SMS au : 00 44 77 86 20 50
Vous pouvez aussi les contacter par e-mail à l'adresse suivante : bbcafrique@bbc.co.uk

vendredi 22 octobre 2010

Egypte/Ethiopie : soyez proche de vos ennemis

Les investissement égyptiens en Ethiopie auraient atteint en 2010 le milliard et devraient doubler en 2011. Du moins, Mohamed Nasreddin Allam (photo), le ministre égyptien des ressources en eau et de l'irrigation l'espère ... A Port Said il a souligné les efforts de l'Egypte afin de renforcer la coopération avec les pays du Bassin du Nil.

Rappelons qu'avec une population de 80 millions d'habitants -la plus importante du monde arabe- en forte croissance, les besoins en eau de l'Egypte dépasseront en 2017 ses ressources hydrauliques, selon des statistiques officielles. L’Egypte est donc confrontée à un stress hydrique, démographique et social.

Elle refuse toute remise en cause du traité de partage des eaux datant de 1959 dont elle est le principal bénéficiaire avec le Soudan (voir précédents billets ICI)

jeudi 21 octobre 2010

Djibouti : l'heure des règlements de compte

A écouter ICI l'interview de FARAH RACHAD (à droite), ambassadeur de Djibouti en France sur Africa 24 qui intervient (le 19/10) sur la chaîne quelques jours après celle de l'opposant Boreh (le 13/10).

L'ambassadeur de Djibouti présente tout d'abord un bilan plutôt positif de son pays : Djibouti aurait attiré ces 5 dernières années 1 milliard de $ d'IDE et devrait en attirer 750 millions les 5 prochaines années.

Puis l'interviewer, Babylas BOTON, rapporte les critiques de l'opposition qui pour sa part dresse un bilan plus sévère : corruption, baisse du pouvoir d'achat, augmentation taux du chômage, justice aux ordres du pouvoir.... L'interviewer revient également sur la révision de la Constitution d'avril 2010 (voir billet ICI) et se demande si Djibouti est un État de droit ?

Pour l'ambassadeur ses critiques sont celles de Boreh (à gauche), un homme d'affaires et ressortissant franco-djiboutien ( ICI )qui serait poursuivi pour acte de terrorisme (attentats de mars 2009 contre le Supermarché Nougaprix au centre-ville, puis le 8 mars 2009 contre la Brigade de Gendarmerie de Cheikh Moussa à Balbala ICI), renvoyé des Émirats Arabes Unis où il avait trouvé refuge après avoir été condamné par contumace à Djibouti. Il a quitté Dubaï cet été et multiplie depuis les rencontres avec des opposants djiboutiens à Paris souhaitant voir les opposants élaborer une stratégie commune contre la réélection d'Ismail Omar Guelleh à un troisième mandat en 2011.

L'interview de l'ambassadeur FARAH RACHAD :

TALK - FARAH RACHAD - Djibouti
envoyé par AFRICA24. - L'actualité du moment en vidéo.

L'interview de l'opposant Boreh :

TALK Abdourahman-Charles BOREH
envoyé par AFRICA24. - L'actualité du moment en vidéo.

mercredi 20 octobre 2010

La vraie taille de l'Afrique



Petit billet conseillé par Bénédicte Tratnjek du Blog Géographie de la ville en guerre.

L'artiste Kai Krause propose un collage de l'Afrique afin de montrer à quel point ce continent est vaste. Il existe bien des Afriques : le Pérou, l'Inde, la France, l'Allemagne, le Japon, la Suède, la Papouasie Nouvelle Guinée, l'Espagne, l'Italie, la Norvège, la Chine, les Etats-Unis, le Mexique, la Grèce, le Bangladesh, le Népal, le Royaume Uni ne suffisent pas à recouvrir toute la superficie du continent.

Consultez la carte ICI

mardi 19 octobre 2010

Publication : Vers un nouveau modèle d'insurrection de déni de pouvoir central en Somalie

Pour votre information vous pourrez lire dans le dernier numéro de la revue Sécurité globale publiée par Choiseul Editions (ICI) un article co-écrit avec Jean-Jacques Patry : "Vers un nouveau modèle d'insurrection de déni de pouvoir central dans les sociétés segmentaires: le cas somalien"

Bonne lecture !

lundi 18 octobre 2010

Angola : se donner les moyens de la puissance



L'armée angolaise n'a pas a rougir de ses effectifs par rapport à ses voisins (107,000 hommes), son expérience dans le conflit avec l'Afrique du Sud puis en interne (la guerre a pris fin en avril 2002) et dans la région (RDC et Congo) est reconnue, pourtant le pays s'est peu investi dans le maintien de la paix sur le continent (seuls 2 hommes engagés dans la MICOPAX). Son rôle dans les conflits du continent est resté mineur :
- lors de la guerre civile au Libéria, ses efforts de médiation ont été largement éclipsés par le Nigéria ;
- en RDC, la diplomatie angolaise s’est surtout employée à soutenir le Président Kabila sans initiative d’envergure, contrairement à son autre rival l’Afrique du Sud ;
- sur le dossier du Zimbabwe, le Président Dos Santos a longtemps défendu sans nuance la légitimité du pouvoir du Président Mugabe.

Malgré tout l'Angola semble vouloir enfin s'engager, ainsi le gouvernement a répondu favorablement aux demandes du gouvernement somalien (sous la bannière ONU) et de la Guinée-Bissau (à la place des forces de la CEDEAO) de former leurs armées. Elle vient même de promettre 30 millions de dollars à la Guinée Bissau pour mettre en oeuvre la réforme de son secteur de sécurité et de défense.
C'est par ces initiatives que l'Angola peut espérer devenir, à échéance de quelques années, un acteur diplomatique de premier plan en Afrique.

jeudi 14 octobre 2010

Mugabe forever ?

Les élections auront lieu l'année prochaine et le perdant s'engage à en accepter le résultat a déclaré le mois dernier le premier ministre Tsvangirai. En février 2009 il avait formé un gouvernement d'union avec le président Robert Mugabe, pour sortir le pays de la crise née de la défaite du clan présidentiel aux élections législatives de mars 2008. L'accord l'organisation d'élections d'ici à 2011 dans le cadre d'une nouvelle Constitution. Or sa rédaction a été ralentie par l'obstruction le clan présidentiel (Zanu-PF). De même Mugabe a déclaré qu'il ne ferait aucune concession tant que certains pays comme les États-Unis n'auront pas levé les sanctions qui pèsent sur lui et sa garde rapprochée....


mercredi 13 octobre 2010

Publication : vers la régionalisation du conflit somalien?

L'UQUAM - Centre d’études des politiques étrangères et de sécurité (CEPES) a publié l'une de mes notes sur la régionalisation du conflit somalien.

En voici l'introduction : En juillet 2010, deux attentats revendiqués par le groupe islamiste somalien Al Shebab (la jeunesse) font 74 morts dans la capitale ougandaise. Kampala semble être puni pour avoir fourni des troupes à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et pour accueillir un contingent de soldats somaliens formés par les Européens (EUTM Somalia). Ce qui frappe est toutefois l’élargissement du champ d’action des islamistes. L’insécurité croissante dans cette zone découle d’un ensemble de facteurs conflictuels : pauvreté, politique ethnique, État faible ou failli, régimes forts... On constate aussi une interconnexion régionale de la violence politique, formant ce qu’il est possible d’appeler un complexe conflictuel régional (CCR), défini comme un « ensemble de conflits transnationaux dont les liens se renforcent mutuellement au sein d’une région donnée, ce qui aboutit à des conflits plus longs et plus difficiles à résoudre » (Barnett Rubin).

Vous pouvez lire toute la note et même la télécharger : ICI

mardi 12 octobre 2010

L'Afrique a faim....

Hier l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) publiait son rapport annuel (disponible en anglais, allemand et espagnol rapport complet ICI, rapport sur l'Afrique ICI) sur la famine dans le monde.
Dans 25 pays (sur les 122 en développement étudiés) la famine atteint des niveaux « alarmants » dont 22 en Afrique et 4 sont « extrêmement préoccupants »: la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Tchad et l’Érythrée.



Parmi les pays qui ont accompli un redressement spectaculaire de leur indice de pauvreté entre 1990 et aujourd’hui figurent l’Angola, l’Éthiopie, le Ghana et le Mozambique.


Le rapport montre que la faim et les performances économiques sont inversement proportionnelles :plus un pays a un PIB important, moins son indice de la faim est élevé (l’échelle se situe de zéro à 100, zéro étant le meilleur score). La faim atteint un niveau « alarmant » à partir d’un score de 20 et « extrêmement préoccupant » à partir de 30. Ainsi la RDC se situe au-dessus de 40 sur cette échelle.