Deux membres d'AQMI auraient été capturé le 12 octobre et emprisonné à N'Djamena (Tchad). L'arrestation a été effectué par des membres de l'ex-rebellion touboue du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDTJ créé en 1998). Il s'agirait de 2 Algériens qui rendaient au Soudan pour «une mission» dont ils auraient été chargés par Abou Zeid, leur chef (ABou Zeid est accusé d'être le commanditaire de l'assassinat de Michel Germaneau, il a détenu Pierre Camatte et détiendrait les 5 Français d'Areva et VInci). Preuve d'une certaine coopération entre cet ex-rebellion et le pouvoir central depuis la signature de l'accord de paix du 2 avril 2010 sous la médiation de Kadhafi.
En 2004, le groupe avait déjà arrêté des membres du GSPC pour les remettre aux autorités algeriennes via la libye.
Les Etats de la région organisent la lutte contre AQMI
Pendant ce temps de nombreuses unités de l’armée mauritanienne, dont des GSI (groupements spéciaux de lutte antiterroristes) se seraient déployées dans le désert du nord malien. En outre, l’armée de l’air mauritanienne a repositionné, à Tombouctou, l’un de ces appareils.
La Mauritanie et le Mali font partie d’un commandement mixte antiterroriste, qui regroupe aussi l’Algérie et le Niger.
Du GIA, au FIS, au GSPC....à AQMI :
Dans C dans l'air les intervenants rappellent le lien originel entre AQMI et l'Algérie.
lundi 8 novembre 2010
dimanche 7 novembre 2010
Officiers britanniques au Somaliland
On apprend dans la dernière lettre de l'Océan Indien que 2 navires de guerre britanniques viennent, pour la première fois depuis l'auto-proclamation de l'indépendance du Somaliland, de mouiller (le 26 octobre) au large de Berbera.Quelques officiers se sont entretenu avec des représentants locaux : le maire, Abdalla Mohamed, et le commandant des gardes-côtes, l'amiral Ahmed Aw Osman. Les britanniques seraient venus demander la collaboration des gardes-côtes du Somaliland à leur lutte contre la piraterie maritime et auraient offert en contrepartie des armes et des moyens de détection radars. Ils se seraient également déclarés intéressés pour disposer d'une base navale près de Berbera.
Sources : LOI
Sources : LOI
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vendredi 5 novembre 2010
La problématique de l’alternance par les élections en Afrique: le cas du Cameroun
Demain de 9h à 13h : Séminaire sur les élections. La problématique de l’alternance par les élections en Afrique: le cas du Cameroun. Ce séminaire connaîtra la participation de représentants associatifs de plusieurs pays africains (Gabon, Congo, Togo, Côte d’ivoire, Mali, etc.) et Français et sera l’occasion d’échanger les expériences sur les processus électoraux de quelques pays africains afin d’en tirer tous les enseignements pour l’élection présidentielle de 2011 au Cameroun.
Lieu : Bourse du travail , 2 rue du Château d’eau, Paris 10ème, M° République - Lieu : Place du Trocadéro, M° Trocadéro - Contact et information: EMEH Elong 0663786227; tenesop@googlemail.com
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jeudi 4 novembre 2010
Somalie : Les Etats-Unis demandent l'aide des pays arabes
Le 20 octobre dernier l'ambassadeur Johnnie Carson, secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines, est revenu sur la politique des Etats-Unis en Somalie lors d'une conférence au Center for Strategic & International Studies.
Morceaux choisis :
-“Refugee flows, pirate attacks and terrorist threats will continue to increase unless we work with Somalia to deal with these issues.”
Pendant longtemps la réponse de la communauté international à la crise interne en Somalie a été : “too feeble, too slow and too uncoordinated to have the desired impact,” et finalement “the world is paying the consequences today as the humanitarian and security threats continue to emerge” et devrait payer un prix élevé “in terms of regional destabilization, piracy and terrorism” si rien ne change.
- La communauté international devra faire plus. Concernant les contributions à l’AMISOM : “Thus far, only Uganda and Burundi have provided troops for this African-led mission. More African countries and perhaps some moderate Arab and Islamic countries should consider troop contributions, (…) AMISOM forces are putting themselves on the line and playing a part in the solution not just to a national, a regional, but a global crisis. And therefore, countries around the world, from Europe to Asia, need to provide increased military equipment and financial assistance” pour soutenir l’AMISOM et le Gouvernement Fédéral de Transition (GFT). Les équipements militaires et les surplus “would go a long way in assisting current and future AMISOM deployments.”
- Les Etats-Unis devraient collaborer de façon plus importante avec les gouvernements régionaux du Somaliland et du Puntland. UN pas de plus vers la reconnaissance de l’indépendance du Somaliland ?...
- Carson a invité la Ligue Arabe à honorer son engagement de donner 10 millions $ par mois au GFT. Et rappeler que depuis 2007, les Etats-Unis ont investi 229 millions $ en assistance financière à l’AMISOM et 35 millions $ pour aider le GFT à mettre en place une force de sécurité national et a donné plus de 180 millions $ en aide humanitaire et 60 millions $ pour le développement économique du pays depuis 2009.
Morceaux choisis :
-“Refugee flows, pirate attacks and terrorist threats will continue to increase unless we work with Somalia to deal with these issues.”
Pendant longtemps la réponse de la communauté international à la crise interne en Somalie a été : “too feeble, too slow and too uncoordinated to have the desired impact,” et finalement “the world is paying the consequences today as the humanitarian and security threats continue to emerge” et devrait payer un prix élevé “in terms of regional destabilization, piracy and terrorism” si rien ne change.
- La communauté international devra faire plus. Concernant les contributions à l’AMISOM : “Thus far, only Uganda and Burundi have provided troops for this African-led mission. More African countries and perhaps some moderate Arab and Islamic countries should consider troop contributions, (…) AMISOM forces are putting themselves on the line and playing a part in the solution not just to a national, a regional, but a global crisis. And therefore, countries around the world, from Europe to Asia, need to provide increased military equipment and financial assistance” pour soutenir l’AMISOM et le Gouvernement Fédéral de Transition (GFT). Les équipements militaires et les surplus “would go a long way in assisting current and future AMISOM deployments.”
- Les Etats-Unis devraient collaborer de façon plus importante avec les gouvernements régionaux du Somaliland et du Puntland. UN pas de plus vers la reconnaissance de l’indépendance du Somaliland ?...
- Carson a invité la Ligue Arabe à honorer son engagement de donner 10 millions $ par mois au GFT. Et rappeler que depuis 2007, les Etats-Unis ont investi 229 millions $ en assistance financière à l’AMISOM et 35 millions $ pour aider le GFT à mettre en place une force de sécurité national et a donné plus de 180 millions $ en aide humanitaire et 60 millions $ pour le développement économique du pays depuis 2009.
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mercredi 3 novembre 2010
Botswana : une success story africaine
Indépendant depuis 1966 (protectorat britannique), le Botswana était à l'époque l'un des pays les plus pauvres du continent. Mais grâce à une gestion prudente des diamants par l'État (1er producteur mondial), à la lutte contre la corruption (33ème dans le dernier classement de Transparency INternational, rappelons que la France est 25ème), et à une négociation serrée avec De Beers, le revenu par habitant est aujourd'hui le plus élevé d’Afrique se rapprochant de celui des Malaisiens et des Argentins.
Il investit les profits du diamant dans le développement du pays et détient le records mondial des dépenses d'éducation.
Mais le Botswana se situe aussi dans une région particulièrement touchée par le Sida. Il détient un records plus macabre celui du 2ème pays le plus touché par le VIH : 1 adulte sur 4 est atteint. Et ce fléau risque d'amputer ses efforts de développement.
Vidéo d'une success story africaine :
Sources : Populations du monde
mardi 2 novembre 2010
Thème du mois d'AGS : l'arc de crises
Le thème du mois de novembre d'AGS, l'arc de crises, inclut une grande partie de l'Afrique.
Mais pour commencer pourquoi "crises" au pluriel ? Que signifie cette expression pourtant utilisée à foison dans les journaux et autres publications ? Existe t-il plusieurs crises ou une crise unique ? Quels espaces intègrent cet arc ? Nous vous proposons de comprendre un peu mieux ce concept ICI
ps : L'Alliance accueille toutes les contributions extérieures : contact@alliancegeostrategique.org
Mais pour commencer pourquoi "crises" au pluriel ? Que signifie cette expression pourtant utilisée à foison dans les journaux et autres publications ? Existe t-il plusieurs crises ou une crise unique ? Quels espaces intègrent cet arc ? Nous vous proposons de comprendre un peu mieux ce concept ICI
ps : L'Alliance accueille toutes les contributions extérieures : contact@alliancegeostrategique.org
lundi 1 novembre 2010
Afrique, l'ambition chinoise
Mercredi sur Arte rediffusion du film Afrique, l'ambition chinoise ( ICI)
"Pékin, 2006, sommet Chine-Afrique. Les deux parties renouvellent leur amitié et leurs accords de coopération : en quelques années, les gouvernements africains ont reçu des milliards de dollars de crédits et d’investissements de la part des Chinois, qui trouvent matières premières et nouveaux marchés sur le continent. Affiché comme « gagnant-gagnant », puisque apportant à l’Afrique emplois et ressources, cet accord suscite pourtant nombre d’interrogations : s’agit-il d’une nouvelle colonisation du continent ? Quelle en sera la contrepartie pour les Africains ? Pour mieux saisir la réalité des enjeux, les réalisateurs ont passé un an en Zambie pour observer en parallèle le quotidien de deux entrepreneurs chinois et, en contrepoint, les allers et venues d’un ministre zambien entre la Chine et sa patrie.
VRAIMENT « GAGNANT-GAGNANT » ?
Sans commentaires, les réalisateurs nous plongent dans la réalité de la coopération sino-zambienne à travers leurs trois personnages :
• Liu Changming, ancien employé de bureau devenu propriétaire de fermes ;
• Li Jianguo, ingénieur en charge de la construction d’une route pour une grande entreprise chinoise ;
• Felix Murati, ministre zambien du Commerce et de l’Industrie, qui sillonne la Chine en quête de nouveaux investisseurs.
Derrière l’amitié affichée se dessine toute l’ambiguïté de la relation qui s’installe – à l’image des problèmes récurrents de communication, que la traduction automatique dispensée par l’Iphone n’améliore pas vraiment. Certes, une immense fonderie est créée dans la province du Copperbelt. Mais d’autres projets s’arrêtent faute d’apporter des profits immédiats en l’absence de moyens africains. Surtout, les ouvriers zambiens sont clairement exploités : payés selon le bon vouloir de leurs employeurs, mal nourris, ils en sont réduits à quémander ou à grappiller quelques décilitres de pétrole répandus par accident. Des scènes parfois brutales qui ne sont pas sans rappeler les méthodes du travail forcé instauré jadis par la colonisation. L’histoire risque-t-elle de se répéter ?"
Extraits :
"Pékin, 2006, sommet Chine-Afrique. Les deux parties renouvellent leur amitié et leurs accords de coopération : en quelques années, les gouvernements africains ont reçu des milliards de dollars de crédits et d’investissements de la part des Chinois, qui trouvent matières premières et nouveaux marchés sur le continent. Affiché comme « gagnant-gagnant », puisque apportant à l’Afrique emplois et ressources, cet accord suscite pourtant nombre d’interrogations : s’agit-il d’une nouvelle colonisation du continent ? Quelle en sera la contrepartie pour les Africains ? Pour mieux saisir la réalité des enjeux, les réalisateurs ont passé un an en Zambie pour observer en parallèle le quotidien de deux entrepreneurs chinois et, en contrepoint, les allers et venues d’un ministre zambien entre la Chine et sa patrie.
VRAIMENT « GAGNANT-GAGNANT » ?
Sans commentaires, les réalisateurs nous plongent dans la réalité de la coopération sino-zambienne à travers leurs trois personnages :
• Liu Changming, ancien employé de bureau devenu propriétaire de fermes ;
• Li Jianguo, ingénieur en charge de la construction d’une route pour une grande entreprise chinoise ;
• Felix Murati, ministre zambien du Commerce et de l’Industrie, qui sillonne la Chine en quête de nouveaux investisseurs.
Derrière l’amitié affichée se dessine toute l’ambiguïté de la relation qui s’installe – à l’image des problèmes récurrents de communication, que la traduction automatique dispensée par l’Iphone n’améliore pas vraiment. Certes, une immense fonderie est créée dans la province du Copperbelt. Mais d’autres projets s’arrêtent faute d’apporter des profits immédiats en l’absence de moyens africains. Surtout, les ouvriers zambiens sont clairement exploités : payés selon le bon vouloir de leurs employeurs, mal nourris, ils en sont réduits à quémander ou à grappiller quelques décilitres de pétrole répandus par accident. Des scènes parfois brutales qui ne sont pas sans rappeler les méthodes du travail forcé instauré jadis par la colonisation. L’histoire risque-t-elle de se répéter ?"
Extraits :
dimanche 31 octobre 2010
Publication : Base militaire à Djibouti le paradoxe de la puissance japonaise
Le numéro de novembre de la revue Défense nationale propose un dossier sur l’Afrique. Plusieurs regards croisés permettent de réfléchir aux perspectives régionales actuelles dont :
Base militaire à Djibouti : le paradoxe de la puissance japonaise de SONIA LE GOURIELLEC : Le Japon semble sortir d’une réserve stratégique qui limitait son engagement international. Sa nouvelle politique africaine passe par l’Afrique de l’Est et la base de Djibouti.
Pour les Etats-Unis, Djibouti est le centre de gravité de la lutte antiterroriste dans la Corne de l’Afrique et dans la péninsule arabique. La France s’en sert comme base de projection pour ses forces et comme terrain d’aguerrissement. L’Union européenne y a posé ses valises pour lutter contre la piraterie. C’est au tour des militaires Japonais d’affluer dans ce petit carrefour stratégique à l’entrée de la Mer Rouge. En effet, pour la première fois depuis 1945 l’armée japonaise va installer une base à l’étranger. Cette base n’est pas permanente mais temporaire « le temps que durera la piraterie» entend-on sur place …. Actuellement les Japonais sont accueillis par les Américains au Camp Lemonnier (accord d’assistance mutuelle) mais dès 2011, l’armée japonaise aura en permanence 150 personnes sur le territoire djiboutien, à l’instar des Français ou des Américains et elle paiera un loyer pour les 12 hectares alloués près de l’aéroport. La construction de cette base a débuté à l’été 2010 pour un montant de 40 millions de dollars. Elle abritera des logements, des bureaux, et un hangar.
Comment interpréter ce bouleversement dans la posture stratégique japonaise ? En effet la Constitution de 1946 interdit l’usage et le déploiement de forces à l’étranger. Est-ce la volonté d’occuper une place plus conséquente sur la scène internationale et le désir de rééquilibrer ses relations avec son partenaire américain ? Est-ce une porte d’entrée vers l’Afrique alors que la Chine et les autres concurrents asiatiques s’y implantent ? Finalement le Japon qui jusqu’à présent menait ce qu’on a appelé une « diplomatie du chéquier » peut-il passer de l’influence à la puissance ? C’est à ces interrogations que cet article tente de répondre....
mais aussi :
Un long chemin pour se faire une place de FRANCIS GUTMANN :
L’histoire moderne du continent africain est celle d’une lente émergence d’un pôle continental à la recherche de son identité géostratégique et de sa viabilité géoéconomique.
Les facteurs de conflictualité en Afrique de l’Ouest de MASSAËR DIALLO : Évaluer la conflictualité latente de l’Afrique de l’Ouest, c’est prendre la mesure des vulnérabilités structurelles de cette région et des interférences extérieures qui la fragilisent.
L’Afrique de l’Est, un territoire tourné vers l’Asie ? de MATHIEU CHERRIÈRE : L’important potentiel de l’Afrique de l’Est ne pourra être mis en valeur que si la stabilité peut y être consolidée. Porte ouverte de l’Afrique sur l’Asie, cette sous-région peu connue est aujourd’hui prometteuse.
L’Afrique du Sud est-elle une grande puissance ? de MAXENCE GILLE de L’Afrique du Sud s’affirme comme une de ces nations à fort potentiel qui émerge au premier plan des puissances du XXIe siècle. L’auteur fait un inventaire soigné des facteurs de force de ce pays austral.
Piraterie maritime de VIVIANE DU CASTEL : En décomposant les phénomènes qui se combinent dans la nouvelle piraterie maritime, on peut mesurer en quoi elle affecte les États, elle nourrit une nouvelle forme de criminalité, et comment on peut la combattre.
Base militaire à Djibouti : le paradoxe de la puissance japonaise de SONIA LE GOURIELLEC : Le Japon semble sortir d’une réserve stratégique qui limitait son engagement international. Sa nouvelle politique africaine passe par l’Afrique de l’Est et la base de Djibouti.
Pour les Etats-Unis, Djibouti est le centre de gravité de la lutte antiterroriste dans la Corne de l’Afrique et dans la péninsule arabique. La France s’en sert comme base de projection pour ses forces et comme terrain d’aguerrissement. L’Union européenne y a posé ses valises pour lutter contre la piraterie. C’est au tour des militaires Japonais d’affluer dans ce petit carrefour stratégique à l’entrée de la Mer Rouge. En effet, pour la première fois depuis 1945 l’armée japonaise va installer une base à l’étranger. Cette base n’est pas permanente mais temporaire « le temps que durera la piraterie» entend-on sur place …. Actuellement les Japonais sont accueillis par les Américains au Camp Lemonnier (accord d’assistance mutuelle) mais dès 2011, l’armée japonaise aura en permanence 150 personnes sur le territoire djiboutien, à l’instar des Français ou des Américains et elle paiera un loyer pour les 12 hectares alloués près de l’aéroport. La construction de cette base a débuté à l’été 2010 pour un montant de 40 millions de dollars. Elle abritera des logements, des bureaux, et un hangar.
Comment interpréter ce bouleversement dans la posture stratégique japonaise ? En effet la Constitution de 1946 interdit l’usage et le déploiement de forces à l’étranger. Est-ce la volonté d’occuper une place plus conséquente sur la scène internationale et le désir de rééquilibrer ses relations avec son partenaire américain ? Est-ce une porte d’entrée vers l’Afrique alors que la Chine et les autres concurrents asiatiques s’y implantent ? Finalement le Japon qui jusqu’à présent menait ce qu’on a appelé une « diplomatie du chéquier » peut-il passer de l’influence à la puissance ? C’est à ces interrogations que cet article tente de répondre....
mais aussi :
Un long chemin pour se faire une place de FRANCIS GUTMANN :
L’histoire moderne du continent africain est celle d’une lente émergence d’un pôle continental à la recherche de son identité géostratégique et de sa viabilité géoéconomique.
Les facteurs de conflictualité en Afrique de l’Ouest de MASSAËR DIALLO : Évaluer la conflictualité latente de l’Afrique de l’Ouest, c’est prendre la mesure des vulnérabilités structurelles de cette région et des interférences extérieures qui la fragilisent.
L’Afrique de l’Est, un territoire tourné vers l’Asie ? de MATHIEU CHERRIÈRE : L’important potentiel de l’Afrique de l’Est ne pourra être mis en valeur que si la stabilité peut y être consolidée. Porte ouverte de l’Afrique sur l’Asie, cette sous-région peu connue est aujourd’hui prometteuse.
L’Afrique du Sud est-elle une grande puissance ? de MAXENCE GILLE de L’Afrique du Sud s’affirme comme une de ces nations à fort potentiel qui émerge au premier plan des puissances du XXIe siècle. L’auteur fait un inventaire soigné des facteurs de force de ce pays austral.
Piraterie maritime de VIVIANE DU CASTEL : En décomposant les phénomènes qui se combinent dans la nouvelle piraterie maritime, on peut mesurer en quoi elle affecte les États, elle nourrit une nouvelle forme de criminalité, et comment on peut la combattre.
samedi 30 octobre 2010
La Côte d'Ivoire sous le feu des projecteurs
Les élections présidentielles auront (enfin...) lieu demain en Côte d'Ivoire. Sans grande surprise l'actuelle président, Laurent Gbgabo devrait être réélu. Ou plutôt devrait-on dire élu puisqu'il a bénéficié d'un "mandat cadeau" de 5 ans après 5 reports des élections. Les cartes d'électeurs et d'identité sont encore en cours de distribution (processus d'identification) or c'est ce problème qui est à l'origine de la crise qui divise le pays depuis 2002.
Selon Jeune Afrique, « le président a décrété la journée de vendredi fériée pour permettre la distribution effective aux retardataires des cartes électorales ».
J'avais déjà consacré un billet à cette question, j'en reprends ici l'essence : "Dès lors, depuis que le processus de paix est engagé, les Forces Nouvelles (ex-Rébellion) ont toujours exigé l'identification avant tout désarmement pour ainsi ouvrir la voie à des élections justes et ouvertes à tous les Ivoiriens alors que le président GBAGBO et ses partisans ont au contraire toujours soutenu que le désarmement et la réunification du pays devaient précéder l'identification" rappelle Webthemic. Dans son billet il modélise le processus électoral ainsi :
1. 2003-2004 : Montée en puissance de la visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification".
2. 2005-2006 : La visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification" atteint un sommet.
3. 2007-2009 : La thématique de l' "identification" est cette fois-ci nettement plus visible que la thématique du "désarmement/réunification", médiatiquement parlant.
Le président Gbgabo a déclaré aujourd’hui devant des milliers de ses partisans rassemblés dans un stade d’Abidjan « nous allons réhabiliter la politique et après, plus jamais aucun Ivoirien ne prendra les armes ». Le président du conseil d’administration de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire, Souleymane Coty Diakité, a affirmé que la diffusion de SMS sera suspendue de dimanche jusqu’à mardi.
Sources : Opérations de paix
Selon Jeune Afrique, « le président a décrété la journée de vendredi fériée pour permettre la distribution effective aux retardataires des cartes électorales ».
J'avais déjà consacré un billet à cette question, j'en reprends ici l'essence : "Dès lors, depuis que le processus de paix est engagé, les Forces Nouvelles (ex-Rébellion) ont toujours exigé l'identification avant tout désarmement pour ainsi ouvrir la voie à des élections justes et ouvertes à tous les Ivoiriens alors que le président GBAGBO et ses partisans ont au contraire toujours soutenu que le désarmement et la réunification du pays devaient précéder l'identification" rappelle Webthemic. Dans son billet il modélise le processus électoral ainsi :
1. 2003-2004 : Montée en puissance de la visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification".
2. 2005-2006 : La visibilité médiatique de la thématique du "désarmement/réunification" atteint un sommet.
3. 2007-2009 : La thématique de l' "identification" est cette fois-ci nettement plus visible que la thématique du "désarmement/réunification", médiatiquement parlant.
Le président Gbgabo a déclaré aujourd’hui devant des milliers de ses partisans rassemblés dans un stade d’Abidjan « nous allons réhabiliter la politique et après, plus jamais aucun Ivoirien ne prendra les armes ». Le président du conseil d’administration de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire, Souleymane Coty Diakité, a affirmé que la diffusion de SMS sera suspendue de dimanche jusqu’à mardi.
Sources : Opérations de paix
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vendredi 29 octobre 2010
Corruption : 14 pays africains dans le top 100 ...
L'ONG internationale Transparency International a publié, mardi 26 octobre à Berlin, son rapport 2010.
L’Indice de perception de la corruption 2010 montre que près des trois quarts des 178 pays composant l’indice ont un score inférieur à 5, sur une échelle allant de 10 (haut niveau d’intégrité) à 0 (haut niveau de corruption), ce qui démontre la gravité du problème.
Parmi les pays africains qui ont fourni plus d'efforts dans la réduction de la corruption, le rapport note que le Botswana (33e), l'île Maurice (39e) et le Cap-Vert (45e), arrivant en tête des pays africains perçus comme parmi les moins corrompus. Mais c'est surtout le Rwanda qui a réalisé une belle progression en passant de la 89e à la 66e place. Le Rwanda tient ces performances grâce à la mise en application scrupuleuse de la politique de " la tolérance zéro " contre la corruption.
Certains pays comme Madagascar (123ème) et le Niger marque un déclin. L'Ouganda (127ème) le Nigeria (143ème) la Mauritanie (143ème) le Cameroun (146ème) la Côte d'Ivoire (146ème) la Libye (146ème) Congo Brazzaville (154ème) la RDC (164ème) le Tchad (171ème) le Soudan (172ème) sont les plus mauvais élèves et la Somalie (178ème) ferme la marche dans le classement général.
En Afrique de l'Ouest le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin et le Mali occupent respectivement les 98ème, 105ème, 110ème et 116ème rang.
Carte et rapport : ICI
Le classement africain :
L’Indice de perception de la corruption 2010 montre que près des trois quarts des 178 pays composant l’indice ont un score inférieur à 5, sur une échelle allant de 10 (haut niveau d’intégrité) à 0 (haut niveau de corruption), ce qui démontre la gravité du problème.
Parmi les pays africains qui ont fourni plus d'efforts dans la réduction de la corruption, le rapport note que le Botswana (33e), l'île Maurice (39e) et le Cap-Vert (45e), arrivant en tête des pays africains perçus comme parmi les moins corrompus. Mais c'est surtout le Rwanda qui a réalisé une belle progression en passant de la 89e à la 66e place. Le Rwanda tient ces performances grâce à la mise en application scrupuleuse de la politique de " la tolérance zéro " contre la corruption.
Certains pays comme Madagascar (123ème) et le Niger marque un déclin. L'Ouganda (127ème) le Nigeria (143ème) la Mauritanie (143ème) le Cameroun (146ème) la Côte d'Ivoire (146ème) la Libye (146ème) Congo Brazzaville (154ème) la RDC (164ème) le Tchad (171ème) le Soudan (172ème) sont les plus mauvais élèves et la Somalie (178ème) ferme la marche dans le classement général.
En Afrique de l'Ouest le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin et le Mali occupent respectivement les 98ème, 105ème, 110ème et 116ème rang.
Carte et rapport : ICI
Le classement africain :
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